Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance Pour la République s’est réuni ce 19 juin, en vue d’examiner les questions majeures de l’actualité nationale et internationale.
Abordant en premier la situation nationale, le SEN a exprimé sa préoccupation vis-à-vis du conflit entre Israël et l’Iran. Condamnant toute agression d’un pays souverain, les membres du SEN ont appelé au cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations urgentes dans le cadre du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en vue de trouver les moyens d’arriver à une paix durable dans la région, conformément au droit international.
Dans la même veine, le SEN a soutenu toutes les démarches en vue d’une sortie de crise dans les conflits qui secouent le continent, notamment au Sahel, à l’Est de la RDC et au Soudan. Le SEN a rappelé que le Président Macky Sall, leader de l’APR, est un militant infatigable de la paix et du dialogue, conformément à sa vision panafricaniste et à sa conviction selon laquelle la diplomatie est l’unique moyen de résolution des crises dans le monde.
Au chapitre de la vie nationale, le SEN a fustigé le retard dans la publication des rapports trimestriels d’exécution budgétaire, en violation flagrante de l’article 70 de la Loi organique n°2020-07 relative aux lois de finances publiques. Acculé par le parti, le gouvernement a finalement annoncé leur publication le 23 juin prochain.
Au regard de son attachement aux principes de transparence et de bonne gouvernance, le SEN a exigé la publication sans délai du Bulletin Statistique de la Dette Publique, dont le dernier numéro remonte au mois de juin 2024.
Tous ces manquements à la loi, de même que les scandales de l’ASER, de l’ONAS, de la DER, de l’Assemblée nationale et celui prochain d’Air Sénégal, révèlent que le pouvoir, réfractaire à la transparence et à la culture de la probité, s’enfonce dans une gouvernance légère et nébuleuse.
L’amateurisme et l’incompétence avec lesquels le pouvoir Pastef opère, en plus de mettre en danger les finances publiques et de nuire à l’efficacité de l’action publique, explique le désespoir et la désillusion des Sénégalais, qui traversent une situation économique et sociale catastrophique. Pour preuve, le pays vit désormais grâce à la perfusion des agents économiques ivoiriens à travers un recours excessif et incontrôlé au marché des titres de l’UEMOA.
Concernant la vie du parti, le SEN dénonçant une nouvelle fois l’acharnement sur les responsables de l’ancienne majorité, exige la libération des camarades Farba Ngom, Lat Diop, Mansour Faye, Aissatou Sophie Gladima, Moustapha Diop et Abdoulaye Ndiaye, ainsi que la fin du placement sous bracelet électronique d’Ismaïla Madior Fall. Ces privations de liberté, sans le moindre début de preuve, montrent la volonté d’humilier des personnalités dont le seul tort est d’avoir servi le Sénégal avec engagement et loyauté.
Le SEN fustige la volonté de déstabilisation de l’APR par un vil procédé de règlement de comptes et grâce à la complicité de certains magistrats. Par conséquent, il a appelé les responsables et les militants à participer massivement à la marche pacifique du 21 juin à Saint-Louis, pour exiger la libération du camarade Mansour Faye, maire de la ville, ainsi que tous les détenus politiques, dont Moustapha Diakhaté, Abdou Nguer, Assane Diouf et Jérôme Bandiaky, ce dernier retenu depuis bientôt une année pour des motifs fallacieux.
Enfin, les membres du SEN ont unanimement réitéré leur loyauté au parti et leur volonté de faire face aux vaines manœuvres du Pastef qui tente désespérément d’imposer au Sénégal, vieille terre de liberté et de démocratie, la terreur et l’autoritarisme.
Dakar, le 19 juin 2025
Le Secrétariat Exécutif National
Senegal7
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