À l’occasion de la visite d’amitié etEn marge d’un point de presse conjoint avec son homologue congolais, le Premier ministre Ousmane Sonko a défendu la politique fiscale du Sénégal, qu’il décrit comme équilibrée, transparente et alignée sur les normes internationales.
Répondant à une question sur la fiscalité sénégalaise et son impact sur les investissements, Sonko se montre ferme :
« Le Sénégal n’est pas un paradis fiscal, mais nous ne sommes pas non plus un enfer fiscal. Nous avons une fiscalité normée, conforme aux standards internationaux, sans discrimination. »
Il dénonce certaines pratiques passées :
« Il y a eu une perception selon laquelle on pouvait venir investir, engranger les profits et repartir sans honorer ses obligations fiscales. Cela ne sera plus possible. »
Des réformes sont en cours :
« Nous avons engagé une révision de tous les codes : code des investissements, code minier, code des impôts… pour les rendre plus attractifs tout en restant rigoureux. »
« Travailler main dans la main »
En conclusion, Ousmane Sonko réaffirme sa vision d’un partenariat africain renforcé :
« Il ne s’agit pas de pomper les ressources de l’autre, mais de bâtir une coopération mutuellement gagnante. Le Sénégal est ouvert à toutes les entreprises, qu’elles soient sénégalaises, africaines ou internationales, à condition qu’elles respectent nos règles et participent au développement. »
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