Ce vendredi dans l’émission 2.0 sur la RTS, Taib Socé s’est exprimé sur la reddition des comptes autour du Fonds Force Covid-19. Il a d’abord rendu grâce à Dieu pour le changement de régime au Sénégal, estimant que ce tournant politique a permis de mettre en lumière ce qu’il qualifie de carnage financier.
Selon lui, ceux qui sont aujourd’hui accusés de prévarication, voire de détournement de deniers publics, auraient échappé à toute poursuite si le régime précédent était resté en place.
« Je demande aux autorités judiciaires de poursuivre sur cette lancée. L’argent du peuple appartient aux Sénégalais et il doit être préservé », a-t-il affirmé.
Concernant les 15 milliards déjà recouvrés par la justice, Taib Socé estime que ce montant reste dérisoire. « Ce n’est rien. On peut et on doit récupérer davantage. Il faut accélérer le rythme. C’est une bonne chose de hausser le ton pour réclamer la restitution des fonds volés », a-t-il insisté.
Il a également dénoncé la manière dont les fonds du programme Force Covid-19 ont été répartis, selon lui, au profit de personnes sans véritable plus-value. « Cet argent a été distribué à des lutteurs, des artistes, des communicateurs traditionnels… pourtant, ces derniers ne sont pas plus méritants que nous, les oustaz », a-t-il déploré.
Taib Socé a par ailleurs remercié Dieu d’avoir épargné ses confrères religieux de cette « distribution gratuite de l’argent public ». Il raconte que lorsqu’on a voulu l’associer à ce partage, il se trouvait hors du pays. « Dieu a fait que je ne participe pas à ce festin. Leur stratégie, c’était de me corrompre, surtout après le post très critique que j’avais publié à leur encontre à l’époque. »
Oustaz Taïb soccé qui revient sur les détournements de deniers publics dans l’émission Tafsir 2.0 pic.twitter.com/USiEuf63jh
— Killer au cœur vert 💚 (@BabacarKiller) April 18, 2025
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