À ceux qui doutent encore de la rupture…
M. Thierno Bocoum,
Tu demandes où est la rupture ?
Elle est là, sous tes yeux. Tu refuses de la voir parce qu’elle ne suit pas un scénario qui te convient. Mais le peuple, lui, voit bien que quelque chose a changé.
➡️ Des manifestants brandissent des pancartes et des brassards rouges en pleine tournée présidentielle, sans gaz ni matraque.
➡️ Des décisions de justice tombent, même contre des proches du pouvoir. Pas de pression, pas d’entrave.
➡️ La Cour suprême déboute l’État. Tu appelles ça comment ?
➡️ La RTS donne la parole à l’opposition. Pas une fois. Régulièrement. Et ce n’est plus un privilège : c’est devenu une norme.
➡️ Les rapports des corps de contrôle sont publiés. Les dossiers sortent. Les pratiques changent.
➡️ Fini les cars rapides mobilisés de force. Les foules sont libres, les dépenses sont comptées, la ponctualité est exigée.
Tu dis que tu avais été invité à la RTS sous Macky ? Tu oublies de dire que la suite, c’était la censure. Aujourd’hui, on n’ouvre pas des portes pour les refermer. On les déverrouille définitivement.
Tu veux une rupture totale en un an ?
La rupture, ce n’est pas un miracle, c’est un combat de fond.
Ce n’est pas une manœuvre de communication, c’est un choix politique radical :
👊 mettre fin aux privilèges
👊 libérer la justice
👊 respecter le peuple
👊 rétablir l’État
Et surtout : ne plus gouverner pour un clan, mais pour la nation.
Alors non, on ne change pas d’ordre.
On change de logique.
Et ce que tu appelles « reconduction », c’est peut-être ce qui dérange le plus : une gouvernance éthique, sans calcul clientéliste, sans deals souterrains, sans duplicité.
Dr Ismaila diallo
Coordinateur départemental de Pastef GUINGUINÉO
Senegal7
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