Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, a exprimé sa vive préoccupation face à la recrudescence des décès nocturnes dans les hôpitaux publics. Lors de la Revue annuelle du secteur ce mardi, il a appelé à une évaluation rigoureuse des causes de cette surmortalité observée entre 19h et 6h du matin.
« Une question qui interpelle, à laquelle j’ai été beaucoup interpellé, c’est le taux de mortalité dans nos structures de santé, dans les établissements publics », a-t-il déclaré. Mais au-delà du taux global de décès, c’est le moment des décès qui retient l’attention : « Ce n’est pas la mortalité en tant que telle qui pose problème, c’est les heures de mortalité. […] Les décès sont plus importants entre 19h et 6h du matin. »
Le ministre a souligné avoir reçu plusieurs interpellations sur ce phénomène : « Trois ou quatre personnes m’ont dit avoir constaté ce pic nocturne. Il faut qu’on se pose des questions et qu’on regarde cette question-là . »
Appelant à une prise de conscience collective, il insiste sur l’importance de tirer les conséquences d’un tel constat : « Il faut qu’on se parle sur ce problème, qu’on voit les mesures correctives à apporter. Si ce sont des dysfonctionnements dans la structure de santé, qu’on le dise et qu’on essaie de trouver des solutions. »
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