Dans un entretien accordé à Aziz Rok sur la chaîne YouTube H5 Motivation, et relayé par Seneweb, l’avocat franco-libanais Robert Bourgi s’est exprimé sans détour sur le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.
Bourgi reconnaît en Sonko un homme « intelligent, doté d’un magnétisme impressionnant et d’une équation personnelle exceptionnelle ». Toutefois, il nuance aussitôt ses propos en lui reprochant un ton trop virulent : « La seule chose que je reproche à Ousmane Sonko, c’est la violence de son verbe. Il est excessif dans ses propos », déplore-t-il.
L’avocat, figure controversée de la Françafrique, regrette également le silence de Sonko après l’envoi de son dernier ouvrage. Il explique avoir reçu des réponses bienveillantes d’autres personnalités, y compris du président Diomaye Faye :
« Le président Faye m’a écrit une très belle lettre après avoir reçu mes mémoires. J’attends d’ailleurs le moment où il m’invitera au palais. Je sais qu’il m’appelle le Doyen », glisse-t-il.
Mais concernant Sonko, le ton devient plus mordant :
« Je lui ai envoyé mon livre. Moïse m’a répondu, Abraham m’a répondu, le Christ m’a répondu, le Prophète Mahomet m’a répondu… mais pas Ousmane Sonko. Pourquoi ? Je connais la réponse : « Il était proche de Macky Sall ». Pourtant, même à cette époque, j’étais l’un des rares à prendre sa défense », affirme Bourgi, entre ironie et amertume.
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