Dans un post, ce lundi, le leader de « Demain, c’est maintenant », Mamoudou Ibra Kane a déclaré que le jeune cadre de l’APR Pape Malick Ndour n’a pas dit aussi ou plus grave que M. Ousmane Sonko avec les mots sortis de sa bouche en 2023. Mais selon lui, cela n’excuse pas l’ancien ministre de la Jeunesse.
Texte in extenso
RESPONSABILITÉ DÉMOCRATIQUE ET RÉPUBLICAINE
Il n’y a pas de démocratie sans démocrates. Pas de république non plus sans républicains.
L’Etat-Pastef qui s’arrache encore les cheveux comme à son habitude schizophrénique, fait sourire. Il aurait été convainquant si, alors dans l’opposition, ses responsables devenus… ministres, députés ou DG, s’étaient démarqués des propos gravissimes de leur leader appelant à faire sa fête au président Macky Sall, à la Samuel Doe au Liberia.
Disons-nous la vérité et sans parti pris. Jamais dans le passé et le présent, un responsable politique sénégalais, de premier plan de surcroît, n’a eu à tenir de telles déclarations.
Le jeune cadre de l’APR Pape Malick Ndour n’a donc pas dit aussi ou plus grave que M. Ousmane Sonko avec les mots sortis de sa bouche en 2023. En revanche, cela n’excuse pas l’ancien ministre de la Jeunesse. Appeler à interrompre le mandat d’un président démocratiquement élu et proposer son prédécesseur comme intérimaire (scénario pas prévu par la Constitution) est inconcevable et condamnable.
Avertissement en direction de l’Etat-Pastef et à toute la classe politique : QUI RÈGNE PAR LA RUE (l’épée) PÉRIRA PAR LA RUE (l’épée). Illustration factuelle de l’adage : à Madagascar, Andry Rajoelina, arrivé au pouvoir à la faveur d’un soulèvement populaire en 2009, vient d’être chassé du pouvoir par la même révolte populaire (récupérée par l’armée/l’épée) .
En tant que parti ayant fraîchement perdu le pouvoir, l’APR gagnerait à travailler, humblement, à l’unité de l’opposition. Qui plus est, à être cohérente avec le désir manifesté par son leader, l’ancien chef de l’Etat Macky Sall, d’être le prochain Secrétaire général de l’ONU.
Macky Sall aux Nations Unies et en même temps recours au plan national (déclaration de Pape Malick Ndour) : on ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
« TRANSITION VERS OÙ !? », s’était à la fois exclamé et interrogé le président Abdou Diouf à l’endroit de son opposant irréductible, Me Abdoulaye Wade, à la fin des années 80.
En ce qui nous concerne, nous soutenons d’ores et déjà et sans réserve la candidature éventuelle du président Macky Sall et invitons son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à la promouvoir au nom du Sénégal et de ses intérêts supérieurs.
Balle à terre et au centre. Pour un’ jeu démocratique responsable et républicain.
Notre pays est à co_construire et non à détruire.
Birama Thior – Senegal7
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