Suite aux récentes déclarations du député Guy Marius Sagna dénonçant certaines pratiques jugées contraires à la bonne gouvernance au sein de l’Assemblée nationale, le premier vice-président de l’institution, Ismaïla Diallo, a vivement réagi. Dans une déclaration sèche, il a mis en doute la sincérité des propos de son collègue, laissant entendre que les critiques formulées relèveraient davantage d’un positionnement personnel que d’une réelle volonté de réforme.
« Il a son propre agenda et ce n’est pas un secret. Et rien ne me surprend de lui, nous avons vécu ensemble la 14e législature », a lancé M. Diallo, insinuant que les interventions de Guy Marius Sagna répondraient à une stratégie individuelle bien rodée.
Cette attaque frontale intervient après que Guy Marius Sagna a dénoncé, entre autres, la distribution de vivres aux députés pendant le Ramadan, des dépenses sans justificatifs au profit des groupes parlementaires, ou encore l’absence de concertation sur l’achat de véhicules de fonction. Il avait également pointé le retard des rapports financiers de la Commission comptabilité et contrôle, dont il est lui-même membre.
Face à ces accusations, la sortie d’Ismaïla Diallo apparaît comme une tentative de décrédibilisation politique, révélant les tensions internes croissantes au sein de l’hémicycle. Reste à voir si d’autres voix au sein de l’Assemblée prendront position dans ce débat sur la gouvernance et l’usage des ressources publiques.
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