Sale temps pour Alioune Kandji, plus connu sous le nom de Major Kandji, actuellement entre les mains des éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar.
Selon le journal Enquête, il avait été convoqué pour le lundi 2 juin prochain à 10 heures. Toutefois, après avoir reçu la convocation, il a pris l’initiative de se rendre immédiatement dans les locaux de la Sûreté urbaine ce jeudi en fin d’après-midi, où il a été placé en garde à vue.
Contacté par nos confrères, il affirme que l’affaire remonte à 2018, période durant laquelle il assurait la sécurité des sites de Mbacké, Dahra et Kaolack. Selon ses dires, des terrains lui auraient été attribués en compensation par l’État, dans le cadre d’une liquidation supervisée par le ministère des Finances.
Un commerçant, à qui il avait cédé un terrain à Kaolack, l’aurait ensuite revendu à 100 millions FCFA, déclenchant une plainte de la mairie pour spéculation. Une première enquête avait été classée sans suite par le procureur Doudou Cissé Diouf, d’autant qu’un dédommagement avait été versé au plaignant.
Pour Major Kandji, la reprise du dossier par le parquet serait motivée politiquement. Il conteste la validité d’un mandat d’arrêt daté de juillet 2024, qu’il juge « antidaté », et nie toutes les infractions qui lui sont reprochées.
Marié et père de neuf enfants, il est poursuivi pour des faits graves : association de malfaiteurs, escroquerie, faux et usage de faux, diffusion de fausses nouvelles, outrages à magistrat et à agent de force publique. Des infractions prévues par plusieurs articles du Code pénal, notamment les articles 137, 195 à 197, 238, 239, 255 et 379
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