J’écrivais ceci la semaine dernière :
« SI CE N’EST TOI, C’EST DONC TON FRÈRE ; SI CE N’EST (encore) TOI, C’EST DONC TON FILS ; SI CE N’EST (enfin) TOI, C’EST DONC TON PÈRE ;
ET DE TOUTE FAÇON, C’EST DONC QUELQU’UN DES TIENS… »
Entendons-nous bien : nous ne mettons pas en cause le principe de la reddition de comptes. Ce qui est sujet à réserve ici, c’est l’approche et le caractère sélectif des enquêtes judiciaires.
Dans sa traque, l’Etat-Pastef oublie volontairement les siens et tous ceux qui se sont réfugiés chez lui. Pourtant il y en a parmi eux qui ne sont pas exempts de reproche par rapport à leur gestion présente ou antérieure des deniers publics.
Et le plus grave dans cette fable judiciaire digne de La Fontaine, est qu’on fait comme si la présomption d’innocence n’existait plus. Le PJF et la CENTIF font certes leur travail conformément à la loi qui les régit, mais ils ne sont ni tribunal ni cour.
Heureusement qu’il en restera toujours des magistrats debout.
Mamadou Ibra Kane
Senegal7
Lire l'article original ici.