À l’approche de la Tabaski, un documentaire sur Adolf Hitler intitulé «Hitler : du vagabond au tyran» a suscité une réflexion sur la situation politique au Sénégal.
Le documentaire retrace l’ascension d’Hitler, des rues de Vienne aux heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, offrant un aperçu détaillé de son parcours, de ses débuts d’artiste raté à son rôle dans l’Holocauste.
L’arrestation de Moustapha Diakhaté pour «offense au chef de l’Etat» après avoir utilisé le terme «gougnafiers» pour qualifier le comportement du président, du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre, a alimenté la comparaison avec le régime nazi.
Ousmane Sonko avait précédemment critiqué l’article 80 du Code pénal, utilisé pour incarcérer Diakhaté, le qualifiant d’«hérésie juridique».
L’auteur s’interroge sur l’interprétation du terme «gougnafiers» par le procureur, soulignant son sens premier : «ignorant, rustre, goujat, une personne qui n’a pas les bonnes manières».
Il remet en question la pertinence de cette arrestation, compte tenu du contexte de la critique de Diakhaté, qui dénonçait des manquements au protocole républicain.
Diakhaté, dans un texte intitulé «Pénalisation de la liberté d’expression», a exprimé sa détermination à poursuivre son combat contre ce qu’il qualifie de «pouvoir fasciste», malgré les poursuites judiciaires.
Il a également établi un parallèle entre la situation actuelle et l’Allemagne nazie, pointant du doigt la répression de la liberté d’expression et les similitudes dans l’accession au pouvoir.
Le Premier ministre est cité pour ses propos sur la restriction des libertés comme facteur de développement économique dans certains pays.
L’auteur mentionne la tentative de censure du ministre de la Communication, Alioune Sall, retoquée par la Cour suprême après une saisine de la journaliste Aïssatou Diop Fall.
Il compare la tentative d’insurrection de Pastef à celle du parti nazi en 1923, «Le putsch de la Brasserie», et évoque les propos de Serigne Mbacké Ndiaye et Me Djiby Diallo sur la situation politique.
Le populisme de Pastef est comparé à celui du parti nazi, soulignant le risque d’une dérive autoritaire.
L’auteur appelle à la vigilance et à la mobilisation citoyenne pour préserver les valeurs démocratiques.
Enfin, il critique l’utilisation de l’avion de commandement par le président pour une tournée économique au Nord du pays, compte tenu de la situation économique décrite par le gouvernement, ainsi que les audiences prévues avec des responsables de Pastef, malgré la démission du président de son poste de Secrétaire général du parti.
Selon Le Quotidien, «la montée du national-socialisme n’a été possible que parce que les élites et de larges pans de la société allemande y ont participé ou au moins l’ont cautionnée».
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