9:15 pm - 19 juin, 2025

Une enquête conjointe de The Guardian, de la plateforme environnementale DeSmog et de Greenpeace Afrique met en lumière une pratique aux lourdes conséquences pour les communautés côtières du Sénégal. Le rapport révèle qu’une partie importante des ressources halieutiques sénégalaises est détournée pour produire de la farine de poisson, utilisée ensuite pour nourrir du bar et de la daurade d’élevage vendus sur le marché européen.

Ces produits, présents dans les rayons de grandes enseignes britanniques telles que Lidl, Aldi, Asda, Waitrose ou encore Co-op, proviennent indirectement de poissons transformés dans des usines installées sur le littoral sénégalais, rapportent nos confrères du site de la RTS visité par Senego. Des poissons pourtant cruciaux dans l’alimentation locale et la survie de la pêche artisanale.

Le phénomène contribue à l’épuisement des stocks, à la hausse des prix sur les marchés sénégalais, et à la précarisation de milliers de familles vivant de la pêche. En parallèle, l’industrie aquacole étrangère, notamment en Turquie, tire profit de cette ressource devenue stratégique.

Pour les ONG environnementales et de défense des droits des pêcheurs, ce système menace la souveraineté alimentaire du Sénégal et alimente une crise sociale et économique en mer comme à terre.

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