Dans une publication sur sa page Facebook, Pape Malick Ndour a exprimé son inquiétude concernant la non publication du rapport d’exécution budgétaire de l’année 2024, près de cinq (05) mois après la clôture de l’exercice. Selon le membre de l’Alliance Pour la République (APR), celle-ci constitue une violation flagrante de la loi portant code de transparence.
Le texte in extensoÂ
La non publication du rapport d’exécution budgétaire de l’année 2024, près de cinq (05) mois après la clôture de l’exercice, est une violation flagrante de la loi portant code de transparence et une rupture malheureuse avec la pratique administrative courante.
Dans ce document, le gouvernement devra impérativement apporter des éclaircissements sur l’augmentation artificielle des recettes budgétaires de 2024 à hauteur de 131 milliards FCFA, un montant prétendument rattaché à l’exercice 2023 puis réinscrit en 2024, selon des données documentées par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, à la page 47 du document accessible directement via le lien gouvernemental suivant :
Note de conjoncture du 4ème trimestre 2024
Sur la partie « dépense » de ce document du Gouvernement, nous n’avons aucune indication sur le « rattachement en 2024 des depenses » pour lesquelles les 131 milliards ont servi à financer en 2023.
Soyons clairs : intégrer en 2024 des recettes déjà recouvrées et dépensées en 2023, sans rattacher les dépenses afférentes, constitue une manœuvre de falsification comptable. Pire, une tentative manifeste de maquillage du déficit budgétaire, afin de rester dans les limites autorisées, face à l’impossibilité d’atteindre les objectifs de recettes fixés dans la loi de finances rectificative.
Qui parlait encore de falsification de chiffres ? J’espère que la question de la publication régulière des rapports publics sera abordée lors du pseudo-dialogue…
Bonne semaine à tous et à toutes….
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Senegal7
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