5:38 am - 19 juin, 2025

Le secteur des télécommunications a connu une transformation profonde ces dix dernières années. Ce qui a conduit à une impasse économique pour les opérateurs.

Avec l’arrivée de la 4G, 4G+ et 5G, l’explosion des usages des consommateurs, l’émergence d’acteurs digitaux agressifs et innovants, et la forte demande du marché, les opérateurs historiques doivent investir massivement pour moderniser leurs réseaux et adapter leurs infrastructures aux nouveaux usages du numérique (vidéo, streaming, télémédecine, téléenseignement, robotique, intelligence artificielle…).

Ces entreprises doivent aussi intégrer leur responsabilité sociétale, notamment la préservation de l’environnement et l’utilisation d’énergies propres. L’environnement concurrentiel est agressif et la pression réglementaire soutenue. La réinvention est donc impérative.

Certains opérateurs ont adopté des stratégies d’expansion géographique, développé des services à forte valeur ajoutée, exploré de nouveaux métiers, et encouragé le Mobile Money ou mobile banking. Cependant, la situation ne s’est pas améliorée. Les opérateurs subissent une décroissance du chiffre d’affaires, une rentabilité affaiblie, et des profits insuffisants.

De nouveaux acteurs du numérique, plus agiles, proposent des services innovants, créent davantage de valeur pour leurs actionnaires, attirent les investisseurs, dominent les places boursières, et relèguent les télécoms traditionnelles au second plan.

Une remise en question est nécessaire pour repositionner les opérateurs au cœur de l’écosystème numérique avec une rémunération équitable. Leur contribution est essentielle, car le succès des nouveaux acteurs repose sur les infrastructures, la couverture réseau, la qualité de service, les équipes marketing et commerciales, et les services après-vente des opérateurs.

Plusieurs questions se posent pour assurer l’avenir des télécoms : la croissance externe est-elle viable malgré les risques politiques, économiques et réglementaires ? Faut-il repenser l’organisation des entreprises pour intégrer les nouvelles technologies et l’évolution des modes de collaboration ? Le marketing classique est-il encore adapté ? Faut-il confier la monétisation du réseau aux équipes techniques pour libérer les équipes marketing ? Faut-il filialiser les nouvelles activités pour plus d’agilité ? Comment fidéliser les équipes tout en maîtrisant les coûts ? Enfin, la simplification du parcours client et l’adoption d’une digitalisation centrée sur la simplicité d’usage sont-elles des solutions d’avenir ?

Selon Sud Quotidien, « la refonte des processus et des outils, dans une optique de simplification du parcours client, devient donc un levier stratégique de différenciation et d’attractivité. »

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