Le gouvernement sénégalais franchit une nouvelle étape dans la lutte contre les flux financiers illicites. Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 22 octobre 2025, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, l’exécutif a adopté plusieurs projets de décrets destinés à renforcer la prévention et la répression du blanchiment de capitaux, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
Au cœur de ces mesures figure la création du Comité national de coordination de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Ce nouvel organe jouera un rôle central dans la coordination des différents acteurs nationaux – publics et privés – impliqués dans la détection et la surveillance des opérations financières suspectes. Il permettra une meilleure synergie d’action et une réponse plus rapide face aux menaces transnationales.
Dans le même esprit, le Conseil a également adopté un décret sur le contrôle et la supervision des personnes assujetties du secteur non financier, notamment les notaires, agents immobiliers, casinos, ONG et autres structures sensibles, renseigne Le Soleil.sn visité par Senego. Cette initiative vise à colmater les brèches existant dans un segment souvent vulnérable du système économique et à aligner le dispositif sénégalais sur les standards internationaux en matière de LBC/FT.
Enfin, le gouvernement a approuvé un projet de décret fixant les redevances issues de la régulation du secteur pharmaceutique ainsi que leurs modalités de perception. Une mesure qui traduit la volonté des autorités d’instaurer une gestion plus transparente, équitable et durable d’un secteur stratégique pour la santé publique.
Lire l’article original ici.