En visite à Ziguinchor pour inaugurer le nouveau service régional du Contrôle des finances, Cheikh Diba a tenu à clarifier la posture de l’État sur la question de la dette et des finances publiques.
« Le gouvernement conduit une politique d’endettement responsable, cohérente et conforme à nos engagements internationaux », a affirmé le ministre des Finances et du Budget. Selon lui, les fonds mobilisés sont prioritairement orientés vers « l’investissement productif, le développement des infrastructures et la transformation de notre économie ».
Revenant sur les tensions avec le FMI, rapporte Libération, Cheikh Diba a expliqué que la suspension temporaire des décaissements, en 2023, découle d’« écarts significatifs entre les informations budgétaires et comptables officielles et les résultats de l’audit de la Cour des comptes ».
Il a annoncé l’élaboration d’un nouveau programme économique et financier, basé sur la vision Sénégal 2050 et le rapport de la Cour. « Ce programme devra remédier aux causes profondes des insuffisances de la gestion budgétaire », a-t-il insisté, tout en précisant que le FMI continue d’apporter un appui technique dans des domaines clés, dont la mobilisation des recettes et la réforme du secteur de l’énergie.
Cheikh Diba a également évoqué la préparation de la loi de finances rectificative 2025. « Ce processus se déroule dans le respect des procédures et de la sincérité budgétaire », a-t-il assuré. Adopté en Conseil des ministres, le DPBEP 2026-2028 sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale. Il a souligné « le caractère inclusif de cette démarche, marquée par l’implication de la société civile », gage selon lui d’une volonté de transparence et de participation citoyenne.
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