2:13 am - 19 juin, 2025
Selon notre confrère, né à Milan, l’auteur italien s’est installé à Dakar au début des années 80, entamant un véritable voyage d’immersion dans les réalités culturelles, sociales et humaines du Sénégal.

De simple visiteur, il est devenu un métis culturel, profondément lié au pays par l’expérience, les rencontres et une sensibilité aiguisée à l’âme sénégalaise. Cette relation intime s’est renforcée avec le temps, jusqu’à s’inscrire dans sa trajectoire personnelle : son père repose désormais à Dakar, symbole d’un enracinement affectif et spirituel.

À travers « Il mercato del vento », Orregia livre probablement le roman d’une vie, ou du moins d’un pan essentiel de son existence. Le Sénégal n’y est pas qu’un décor, mais un personnage à part entière : vivant, bruissant, complexe, généreux.

L’éventuelle traduction de cette œuvre en français – et surtout, son titre localisé, « Le Marché Nguélaw » – serait un hommage à la fois à la mémoire du lieu, aux gens qui l’habitent et à l’expérience unique de cette intégration réussie. Elle offrirait également aux lecteurs francophones, une occasion précieuse de découvrir, à travers le regard d’un Européen devenu Dakarois ou même Sénégalais de cœur, une vision littéraire originale et profondément humaine du Sénégal.

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