À l’approche de la session du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara Occidental, les États-Unis ont réaffirmé leur soutien au plan d’autonomie marocain. Parallèlement, la diplomatie marocaine a mené une visite de travail en Russie, tandis que les relations entre Alger et Moscou connaîtraient des tensions, selon des informations rapportées par Agence Afrique.
Le Conseiller spécial du Président des Etats-Unis pour l’Afrique, Massad Boulos, a récemment réitéré la position de Washington. Selon nos sources, lors d’une interview accordée à la chaîne « Acharq », il a qualifié le plan d’autonomie du Maroc de « seule base pour une solution juste et durable » à ce différend. M. Boulos a rappelé le soutien exprimé par le président Donald Trump à la souveraineté du Royaume sur ce territoire et a confirmé le projet d’ouverture prochaine d’un consulat américain dans l’une des Provinces du Sud. Il a ajouté que les États-Unis travaillaient avec des partenaires européens en vue d’une solution définitive au niveau des Nations Unies.
Dans le même temps, une délégation marocaine conduite par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est rendue à Moscou pour une visite de travail. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans le cadre du « Partenariat Stratégique Approfondi » conclu en 2016, a été marquée par la signature de plusieurs accords. Parmi eux figurent un mémorandum d’entente entre les diplomaties des deux pays et le renouvellement de l’accord de pêche pour une durée de quatre ans, celui-ci arrivant à échéance le 31 décembre 2024. Ce déplacement intervient quelques jours avant la session du Conseil de sécurité consacrée à ce dossier.
Selon Agence Afrique, les rapports entre Alger et Moscou ne seraient plus au beau fixe. Une tension serait apparue suite à des déclarations attribuées au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui aurait évoqué des « frontières artificielles de l’Algérie » héritées de l’ère coloniale. Ces propos auraient provoqué un tollé médiatique en Algérie, soulevant des interrogations sur le soutien de la Russie à la position algérienne lors du vote de la prochaine résolution du Conseil de sécurité.
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