9:58 pm - 19 juin, 2025

Le ministère des Sports a franchi une étape importante ce mercredi 18 juin en lançant les premières concertations pour la mise en place d’une Fédération sénégalaise de lutte (FSL). La rencontre, tenue au stade Léopold Sédar Senghor, a été dirigée par la Direction des activités physiques et sportives (DAPS) en présence du Comité national de gestion (CNG) et de nombreux acteurs du monde de la lutte.

Gilbert Mbengue, directeur de la DAPS, a indiqué que cette initiative s’inscrit à la fois dans une volonté politique affirmée et une forte demande des acteurs, exprimée notamment lors des précédentes Concertations nationales. « Ce que nous souhaitons, c’est que cela se fasse dans les meilleures conditions et les meilleurs délais », a-t-il précisé.

Un diagnostic global du secteur a été lancé, comprenant l’analyse des textes en vigueur, la structuration actuelle et les spécificités régionales. Ce travail permettra de définir un chronogramme précis des étapes vers la création de la fédération, chronogramme qui sera partagé dès la semaine prochaine avec les parties concernées, après intégration de leurs suggestions.

Parmi les points abordés figurent : les critères d’éligibilité, la définition du corps électoral, les statuts, et le règlement intérieur de la future fédération. La représentante du ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a insisté sur la rigueur et la représentativité nécessaires à l’établissement d’une instance solide.

Babacar Diop, président du Comité régional de gestion (CRG) de Thiès, a soulevé un point critique : seules quatre régions disposent actuellement de structures de lutte formellement organisées. Il a plaidé pour une meilleure inclusivité, intégrant arbitres, journalistes, promoteurs, amateurs et représentants de la lutte simple.

De son côté, Gris Bordeaux, président de l’Association nationale des lutteurs, a salué la démarche tout en appelant à la prudence : « Il est nécessaire d’aller vers une fédération, mais sans précipitation », a-t-il déclaré.

Ces concertations marquent ainsi le début d’un processus attendu et structurant pour l’avenir de la lutte sénégalaise, avec en ligne de mire une meilleure organisation, une gouvernance participative et une reconnaissance institutionnelle accrue.

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