10:31 am - 21 juin, 2025

Il a profité de sa présence à Los Angeles pour réfuter les critiques des responsables locaux et de l’État selon lesquelles l’administration Trump aurait attisé les troubles en envoyant des agents fédéraux.

M. Vance a également surnommé le sénateur américain Alex Padilla, premier sénateur latino de l’État, «José Padilla», une semaine après que le démocrate a été plaqué au sol par des policiers et menotté après s’être exprimé lors d’une conférence de presse à Los Angeles de la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem sur les raids des services d’immigration.

«J’espérais que José Padilla serait là pour poser une question», a déclaré M. Vance, faisant apparemment référence à l’altercation lors de l’événement de Mme Noem.

Une porte-parole de M. Padilla, Tess Oswald, a indiqué dans une publication sur les réseaux sociaux que MM. Padilla et Vance étaient d’anciens collègues au Sénat et a avancé que le vice-président devrait être plus avisé.

«Il devrait se concentrer davantage sur la démilitarisation de notre ville que sur des attaques faciles», a souligné Mme Oswald.

La visite de J.D. Vance à Los Angeles pour visiter un centre d’opérations conjoint fédéral interagences et un centre de commandement mobile est intervenue alors que les manifestations se sont calmées dans la ville et que le couvre-feu a été levé cette semaine.

Cette visite faisait suite à plus d’une semaine d’affrontements parfois violents entre manifestants et police, ainsi qu’à des actes de vandalisme et de pillage consécutifs aux raids des services d’immigration dans le sud de la Californie.

L’envoi par Donald Trump de son principal émissaire à Los Angeles témoigne de l’importance politique qu’il accorde à sa politique d’immigration radicale. M. Vance a fait écho à la rhétorique acerbe du président envers les démocrates californiens, cherchant à les rendre responsables des manifestations dans la ville.

«Gavin Newsom et Karen Bass, en traitant la ville comme un sanctuaire, ont en substance déclaré que la chasse aux forces de l’ordre fédérales était ouverte», a avancé M. Vance après avoir visité les bureaux fédéraux de l’immigration.

«Ce qui s’est passé ici est une tragédie, a-t-il ajouté. Il y avait des gens qui faisaient le simple travail de faire respecter la loi, et des émeutiers, encouragés par le gouverneur et la mairesse, leur compliquant la tâche. C’est honteux. Et c’est pourquoi le président a réagi avec autant de fermeté.»

La porte-parole de M. Newsom, Izzy Gardon, a déclaré dans un communiqué que «les affirmations du vice-président sont catégoriquement fausses. Le gouverneur a toujours condamné la violence et a clairement exprimé sa position.»

S’exprimant à l’hôtel de ville, Mme Bass a affirmé que M. Vance «racontait des mensonges et des absurdités». Elle a soutenu que des centaines de millions de dollars avaient été gaspillés par le gouvernement fédéral pour un «coup médiatique».

«Comment osez-vous dire que les responsables municipaux encouragent la violence ? Nous avons maintenu la paix», a-t-il mentionné.

Les journalistes d’AP Julie Watson et Jaimie Ding à Los Angeles et Tran Nguyen à Sacramento ont contribué à cet article.

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Le Soleil est un quotidien francophone de Québec. Fondé le 28 décembre 1896, il est publié en format compact depuis avril 2006.

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