Pour souligner la 400e émission, France Beaudoin et son équipe ont sillonné le Québec afin de «kidnapper» une trentaine d’invités représentant un public dont la fidélité a permis d’atteindre ce plateau enviable en télévision au Québec.
Donc, 30 fans de l’émission et autant d’artistes et de personnalités publiques ont pris part à un véritable tour de force télévisuel.
«Je sais qu’on peut faire ce genre d’émission parce que je peux compter sur toute cette équipe, nous a confié France Beaudoin après l’émission. Sans cette gang-là, on ne pourrait pas le faire.»
Cette 400e a donc permis à des gens du public de véritablement réaliser un rêve. Afin de recruter tous ces invités, l’équipe aura parcouru 2500 km, sur terre et dans les airs, afin de les rejoindre.
Le plus jeune invité était âgé de 8 ans alors que le plus vieux fêtait récemment ses 85 ans.
La liste de ces chanceux est longue.
Il s’agit de Philippe Amyot et Joanne Durocher, de Québec, Anne-Marie Ouellet de Charny, Bianca D. Pelletier, d’Adstock, Claude Roy de Matagami, Louis Mercier de Sherbrooke, Manon Roy de Neufchâtel, Sara-Ève Jalbert de Québec, Ulysse et Eliott Fortin, de Québec, Isabelle Fontaine, de Montréal, Linda Mongrain de Montréal, Yvon et Micheline Beauregard de St-Jean-sur-Richelieu, Renaud Giguère de Montréal, Mariane et Sarah Léveillé de Montréal, Jean-Luc Choquette de Belœil, Danielle Bisson de Granby, Alexandra Caron de St-Jean-sur-Richelieu, Marika Laforest de La Baie, Éric Lemieux de Drummondville, Mathieu Babin de Murdochville, Benoit Gosselin de Blainville, Gildo Conte de Sainte-Anne-des-Plaines, Nancy Renaud de Lebel-sur-Quévillon ainsi que François Bourgon de Saint-Isidore en Ontario.
«Nous sommes allés à la rencontre des gens dans plusieurs régions du Québec et ce fut une véritable traînée de bonheur que l’on a apportée, ajoute l’animatrice trop heureuse d’avoir pu rassembler tous ces gens sur son plateau. Je viens des régions, de Disraéli en particulier, et j’aime mes racines régionales. Alors de pouvoir partir en tournée, comme ça, pour aller rencontrer les gens chez eux, ce fut un des plus beaux trips professionnels de ma carrière.»

Lors de notre entrevue avec l’animatrice et productrice, on l’a sentie heureuse et fière d’avoir pu livrer ces moments de bonheur à l’écran.
«Ce voyage a permis de faire arriver des choses qui ne sont pas censées arriver, confie-t-elle. À chaque endroit où on s’est arrêté, les gens nous saluaient en nous disant plein de belles choses.»
Lors de sa longue balade dans les régions du Québec, France a bien pris la mesure de l’attachement des gens envers son émission.

«On est là depuis 17 ans et on est arrivé à une époque où il y avait un attachement à notre télévision, dit-elle. Il y a quelque chose d’installé dans des habitudes d’écoute qui, selon moi, serait difficile à refaire aujourd’hui.»
En plus des invités du public, l’équipe a fait appel à des figurants — qu’on appelle affectueusement des crabes dans le milieu de la télé — pour jouer le rôle des invités pendant les répétitions.
«Ce qui est formidable, c’est que ce sont des gens du public qui ont joué le rôle des invités du public, explique France Beaudoin. On a donc permis à une quarantaine personnes du public supplémentaire de vivre l’expérience d’En direct de l’univers.»

Un tour de force
Encore une fois, cette équipe de télévision a réussi à créer un moment unique. Comme chaque semaine, l’émotion est à son comble, mais avouons que le niveau était un peu plus élevé cette semaine.
Tout le monde sur le plateau était d’accord sur une chose lorsque les caméras se sont éteintes: il faut garder le concept et le reproduire au moins une fois par année.
«Si tu me demande ce soir, si on va le refaire, c’est sûr que je te dis oui, a lancé sans hésitation France Beaudoin. Mais ça demande beaucoup d’engagements, autant de la part de l’équipe que du diffuseur.»
Au cours de cette heure — qui fut une véritable célébration de l’amour du public envers l’émission —, tous les artisans, qu’ils soient artiste, machiniste, caméraman, régisseur ou autres, ont vécu un grand dose moment d’émotion.

«Pendant les pauses, je regardais les choristes et les musiciens et on se disait “qu’est-ce qu’on est en train de vivre”. C’était très intense et chaque moment était unique», a ajouté l’animatrice.
La réaction était la même dans la régie où le réalisateur Luc Sirois et son équipe percevaient la même énergie.
«Ça transperçait l’écran et je suis certain que les gens à la maison, devant leur télé, avaient le même feeling, confiait le réalisateur. Ce fut une des émissions les plus complexes à réaliser, mais du même coup, ce fut un des moments forts de mon aventure ici.»
L’émission

Sur le plateau, le concept de l’émission était inchangé malgré l’importance du nombre d’invités.
On avait relié plusieurs invités ensemble selon des moments musicaux ou des artistes qu’ils avaient en commun.
Le traditionnel medley d’ouverture était particulièrement costaud avec un plus grand nombre de numéros.
C’est Dumas qui a parti le bal suivi par plusieurs amis et parents des invités.
Gildor Roy, lui, a surpris quelques invités alors que Fabiola Nyrva Aladin a fait plaisir à une de ses fans.
Véronique Claveau, Claude Cobra, Coco Béliveau, Nathalie Simard, Rita Baga, Ève Landry et même le champion de mini-putt Carl Carmoni avec son putter doré ont complété ce premier défilé d’artistes.

Martine St-Clair a suivi alors que des jeunes violonistes ont interprété La marche impériale de Star Wars avec des archets lumineux, rappelant les sabres laser des Jedi.
Marie Carmen a fait belle impression en interprétant son grand succès Entre l’ombre et la lumière tandis qu’une partie de la distribution de la comédie musicale Pub Royal ont interprété Joyeux calvaire !, des Cowboys fringants.
Invités surprises
Après le passage de Michel Pagliaro qui a ouvert un segment très rock avec J’entends frapper, quatre invités surprises ont débarqué en studio.
Michel Charrette, Alex Perron, Philippe Laprise et Mario Dumont avaient été «sommés à comparaître» sur le plateau pour découvrir la chanson qui les unit ainsi qu’à trois membres du public.

C’est à ce moment que Des Snider, leader du groupe rock Twisted Sisters est apparu sur l’air de We’re Not Gonna Take It. Isabelle Boulay, qui est une grande admiratrice de Snider, est allée le rejoindre sur scène.
Enfin, Mélissa Bédard a fait monter la température de plusieurs degrés avec une grande interprétation de Hallelujah.
C’est la choriste Virginie Cummins qui a eu droit à la dernière chanson — Sir Duke —, elle qui fait partie de l’équipe depuis le jour 1, il y a maintenant 17 ans.
La semaine prochaine, on sera dans l’univers de l’ingénieure en aérospatiale Farah Alibay.
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