Les Turinois venaient pourtant de signer une large victoire (5-0) contre Al-Aïn à Washington, prenant la tête du groupe G grâce, entre autres, à un doublé de Randal Kolo Muani. Mais dans les couloirs du pouvoir américain, l’ambiance était toute autre.
Invités par Donald Trump, ils se tenaient là, droits comme des piquets derrière le président, quelques heures avant la rencontre. Aux côtés de son ami Gianni Infantino, le patron de la Fifa, le républicain en a profité pour s’adonner à son activité préférée : commenter l’actualité dans une conférence de presse improvisée. En évoquant le conflit en Iran, où il hésite encore à s’engager aux côtés d’Israël, ou encore sa lutte contre l’immigration clandestine, rapporte Le Parisien.
Mais surtout, il s’est hasardé à les prendre à témoin sur le sujet des athlètes transgenres, thème favori de la droite ultraconservatrice. Dès le 5 février, il avait notamment signé un décret interdisant aux athlètes transgenres de pratiquer des sports féminins.
« Est-ce qu’une femme pourrait jouer dans votre équipe ? », a d’un coup lancé le président en se tournant vers Weston McKennie et Manuel Locatelli, alors qu’il évoquant le bilan de son prédécesseur Joe Biden.
Un Français dans l’embarras le plus total
Les deux footballeurs n’ont évidemment pas répondu, surpris par un tel traquenard. « Vous êtes gentils dites donc. Et vous le directeur général qu’est-ce que vous en pensez ? », a repris le milliardaire.
C’est alors que Trump s’est donc tourné Damien Comolli, l’ancien président du Toulouse FC tout fraîchement nommé directeur sportif de la Juve. « On a une très bonne équipe féminine », s’est débrouillé le Français. « Elles devraient jouer uniquement avec des femmes », lui a quand même rétorqué Trump. Lunaire.
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