«On franchit une étape qui jamais n’a été franchie», a déclaré la ministre des Transports Geneviève Guilbault en conférence de presse jeudi matin.
Après des années de tergiversations, le ministère des Transports du Québec dit finalement avoir trouvé le «meilleur» corridor pour faire atterrir un éventuel troisième lien.
Dans une séance d’information technique offerte aux médias jeudi matin, des fonctionnaires ont confirmé qu’un pont-tunnel permettant de joindre les autoroutes Félix-Leclerc (40), à Québec, et Jean-Lesage (20), à Lévis, constitue le scénario le plus «optimal».
Ce qui pourrait être un pont à haubans pourrait donc s’élever quelque part entre les ponts actuels et les deux centres-villes.
Il reste cependant à savoir par où passera le tracé sur la Rive-Nord, en partance d’un point de connexion sur le chemin des îles. Des passages par l’autoroute Robert-Bourassa ou le boulevard Pierre-Bertrand sont envisagés.

Mais pour connaître le fin détail de l’insertion du nouvel ouvrage, il faudra encore attendre. Un peu comme pour le budget et plusieurs détails qui ont jusqu’ici fait l’objet d’analyses dites «macro».
Les fonctionnaires du ministère des Transports ont longuement insisté que le corridor choisi parmi les quatre options analysées ne constituait pas le «tracé définitif».
Ce dernier sera précisé «ultérieurement», ont-ils fait savoir, quelque part à la fin 2025 ou au début 2026.
La conception du projet n’étant «pas complète», la fourchette de prix anticipée pour le pont-tunnel devrait elle aussi être connue à la fin de l’année.

Québec assure néanmoins avoir l’assurance que le corridor retenu de façon préliminaire permettra d’en arriver au «meilleur projet, au meilleur coût».
Couloirs non retenus
Parmi les autres corridors analysés, celui le plus à l’ouest, qui débouchait sur l’avenue Taniata, à Lévis, a été rejeté en raison de sa proximité avec des quartiers résidentiels denses.
Les deux autres, plus à l’est, près de l’île d’Orléans, ne se sont pas qualifiés, car un pont à cet endroit aurait exigé une structure de 20 mètres plus haute pour laisser passer les navires de croisière.
L’impact sur les paysages culturels, le peu de perspective pour le transport collectif et un empiètement plus important sur des terres agricoles et dans le fleuve ont aussi contribué à écarter ces options.
Plus de détails à venir.
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