«De pouvoir amener les gars dans mon coin de pays, ça veut dire beaucoup pour moi. On a travaillé l’esprit d’équipe en allant jouer au golf à mon club hier [vendredi], et on a eu beaucoup de plaisir. Jusqu’à maintenant, Québec a été super.»
Le numéro 72 ne croit pas que son équipe doit nécessairement charmer les gens de Québec afin de gagner de nouveaux partisans.
«On veut simplement rencontrer les gens et laisser un impact positif de notre passage. C’est important d’aller dans la communauté. J’aurais adoré pouvoir être présent à un événement comme celui-ci quand j’étais jeune. J’ai hâte également de pouvoir montrer mon patelin et les rues où j’ai grandi à mes coéquipiers quand on va aller à Sainte-Marie.»
Grandissant avec un paternel qui était un grand amateur des Nordiques, il assure qu’il y aura beaucoup de membres de sa famille dans les estrades dans les prochains jours.
«Quand j’étais junior, on venait seulement une fois par année ici. C’est vrai que mon père était un gros partisan des Nordiques, mais il est devenu un Sénateur maintenant. Ça reste que ça va être spécial pour lui de me voir jouer ici. J’ai monopolisé beaucoup de billets pour ma famille.»
Un nouveau standard
Chabot, qui est maintenant le joueur qui compte le plus d’années d’expérience chez les Sénateurs, croit que la participation aux séries éliminatoires de l’an dernier change la façon pour son équipe d’aborder la prochaine saison.
«J’ai toujours dit que je voulais être un Sénateur et cela n’a jamais changé. Devenir le joueur le plus ancien représente beaucoup. Je crois qu’on est en train de bâtir quelque chose de spécial. Faire les séries, c’est devenu le standard. On y a goûté et on veut y retourner et aller encore plus loin!»
Coéquipiers solidaires

Le vétéran David Perron avouait que Thomas Chabot était particulièrement heureux de venir jouer à Québec.
«On a eu un bon camp d’entraînement et je le sens extrêmement fier de venir patiner au Centre Vidéotron et il le mérite. Il a travaillé fort pour être rendu où il est rendu et c’est un excellent joueur de hockey. J’ai appris à le connaître en arrivant à Ottawa et c’est une très bonne personne», explique celui qui était visiblement heureux d’avoir pu jouer au golf la veille avec Chabot.
Perron se souvenait d’ailleurs du premier match présaison qu’il a disputé il y a quelques années avec Pittsburgh face à Montréal dans la Vieille Capitale.
«Les partisans ont toujours été des mordus de hockey et c’était le premier match du nouvel amphithéâtre. C’était exceptionnel comme ambiance. Je me souviens aussi, quand je grandissais, les premiers jeux vidéo de hockey qui sortaient comme NHL94 et que je prenais les Nordiques pour jouer», avoue celui qui avait un penchant pour Peter Forsberg comme joueur préféré.
Un bon vestiaire!
Un son de cloche similaire pour Claude Giroux qui garde de très bons souvenirs de Québec lors de son passage avec les Olympiques dans la LHJMQ.
«C’est toujours spécial pour un joueur de revenir jouer où il a grandi et Thomas fait un super travail de nous montrer ce qu’il y a dans la ville et s’assurer qu’on a besoin de rien. C’est toujours plaisant d’avoir une journée pour jouer au golf avec tes coéquipiers», raconte-t-il en précisant que Drake Batherson et Shane Pinto sont probablement les deux meilleurs joueurs de l’équipe.
Giroux qui se veut une présence rassurante dans le vestiaire des Sénateurs minimise l’impact qu’il a eu sur le leadership de Brady Tkachuk et celui de Thomas Chabot.
«Je passe beaucoup de temps avec Brady, et juste de lui parler de ce que j’ai vécu quand moi j’étais capitaine semble l’avoir aidé. On a juste une bonne relation ensemble. Pour ce qui est de Thomas, c’est lui qui a le plus d’ancienneté, mais c’est aussi celui qui parle le plus. Tu viens à l’aréna et tu sais qu’il va être de bonne humeur et il a beaucoup d’énergie. C’est bon pour tout le monde se qu’il dégage.»
Un amateur pas comme les autres

Lors de la séance d’autographes, Claude Giroux a vécu une première puisqu’il a rencontré un partisan qui possède exactement le même nom que lui. Le rouquin trouvait l’anecdote plutôt drôle.
«Je ne pense pas que ça m’est déjà arrivé par le passé. Honnêtement, j’ai trouvé ça drôle et j’ai signé son autographe.»
Pour l’amateur d’une cinquantaine d’années, il assure qu’il n’était pas question de rater cette occasion de rencontrer son joueur préféré.
«Je le suis depuis qu’il a joué junior et j’ai toujours suivi ses équipes. C’est drôle parce que quand j’arrive pour jouer au dek hockey ou même au vrai hockey, il y a toujours deux ou trois gars dans la chambre qui pensaient voir arriver le vrai Claude Giroux. Ils sont toujours déçus.»
Celui qui se proclame le vrai Claude Giroux puisqu’il est plus vieux assure qu’il n’est pas aussi bon que celui qui sera sur la glace du Centre Vidéotron.
«J’ai de très bonnes mains, mais je ne me déplace jamais comme le joueur des Sénateurs. Je suis content d’avoir le même nom que lui! Il a eu une belle carrière et cela aurait pu être bien pire!»
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