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La coalition a également saisi la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et adressé une lettre à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, sollicitant l’ouverture d’une enquête et la suspension de l’adhésion de l’autorité de Port-Soudan.
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Cette démarche intervient après la confirmation par le Département d’État américain, en mai dernier, que l’armée soudanaise aurait utilisé des armes chimiques lors d’au moins deux attaques, renforçant les appels internationaux à la responsabilité des dirigeants et à la protection des civils.
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L’Union Africaine (UA) avait suspendu la participation du Soudan depuis octobre 2021, à la suite du coup d’État militaire mené par Abdel Fattah al-Burhan, conformément à l’article 30 du traité constitutif de l’UA, qui interdit l’accès au pouvoir par des moyens non constitutionnels.
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Malgré cette suspension, l’UA a poursuivi ses initiatives de paix, incluant un cessez-le-feu, le regroupement des forces armées dans des centres dédiés, le déploiement de missions de protection des institutions stratégiques, ainsi que la facilitation d’un processus politique visant à restaurer un pouvoir civil. Les dirigeants militaires ont cependant indiqué qu’aucun rôle ne pouvait être accordé à l’UA dans le processus politique avant le retour à un gouvernement civil.
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En août 2025, l’UA a confirmé son refus de lever la suspension de la participation du Soudan, précisant que toute réintégration complète dépendrait de la mise en œuvre des conditions de paix civile, alors que persistent des préoccupations concernant la situation humanitaire et politique dans le pays.
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