La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ouvert, ce mardi à Dakar, un atelier régional consacré à l’utilisation des outils d’alerte précoce et à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans la lutte contre le crime et la criminalité. L’objectif est de renforcer la sécurité humaine dans l’espace communautaire en modernisant les méthodes de prévention et d’analyse.
Organisée par la Direction de l’Alerte Précoce (DAP) de la Commission de la CEDEAO, la rencontre, prévue du 21 au 24 octobre 2025, réunit des analystes et des responsables informatiques des Centres Nationaux chargés de la thématique « Crime et Criminalité », ainsi que des représentants d’organismes régionaux et internationaux tels que le GIABA, l’UNODC, le DPKRS, le Centre du Genre de la CEDEAO et le WANEP.
Mamadou Moustapha Seck, coordonnateur adjoint du Bureau national de la CEDEAO, représentant le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a souligné l’importance stratégique de l’initiative. « Cette rencontre a pour objectif de renforcer les capacités des agents qui travaillent dans les centres nationaux d’alerte précoce de la CEDEAO, afin de leur permettre d’appréhender la question de la criminalité, de la prévenir et d’y apporter des réponses concrètes, tout en utilisant l’intelligence artificielle pour mieux gérer la criminalité transfrontalière », a-t-il déclaré.
Pour Marcel Bossou, administrateur du système ECOWARN, l’IA s’impose comme une réponse à la masse de données produites dans le cadre de la surveillance régionale. « La capacité humaine a des limites. Et c’est en ce sens que l’utilisation de la technologie vient aider l’humain à mieux exploiter les millions de données disponibles pour en extraire les éléments essentiels », a-t-il expliqué. L’IA, selon lui, permet une détection plus rapide des signaux faibles ou des “signatures” dans les données, mais « l’analyste reste le maître du jeu » et « l’humain demeure au cœur du travail d’analyse ».
L’atelier s’inscrit dans le processus de décentralisation du mécanisme régional d’alerte précoce (ECOWARN), lancé par la CEDEAO et adopté en 2014 par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement. Ce mécanisme vise à doter chaque pays membre d’un Centre national de coordination de la réponse (CNC-R), afin d’améliorer la collecte, l’analyse et la réactivité face aux menaces sécuritaires.
Nanténé Coulibaly, analyste principale chargée de la thématique « Crime et Criminalité » à la DAP, a rappelé que « l’alerte précoce, c’est le premier pilier de la prévention des conflits ». Elle a souligné que ces centres nationaux permettent de « gérer les conflits de basse intensité au niveau micro avant qu’ils n’escaladent ». Cette approche, selon elle, renforce l’architecture de paix et de sécurité dans les États membres, en particulier dans le domaine de la prévention.
La sécurité humaine, au cœur du dispositif de la CEDEAO, repose sur cinq axes : gouvernance et droits humains, crime et criminalité, sécurité (terrorisme, extrémisme violent), environnement (sécurité alimentaire et changement climatique), et santé (épidémies et pandémies).
L’un des résultats attendus de cette rencontre est l’élaboration d’un rapport régional sur l’impact des nouvelles drogues psychoactives sur la jeunesse ouest-africaine, une menace émergente qui préoccupe la communauté régionale.
Organisée par la Direction de l’Alerte Précoce (DAP) de la Commission de la CEDEAO, la rencontre, prévue du 21 au 24 octobre 2025, réunit des analystes et des responsables informatiques des Centres Nationaux chargés de la thématique « Crime et Criminalité », ainsi que des représentants d’organismes régionaux et internationaux tels que le GIABA, l’UNODC, le DPKRS, le Centre du Genre de la CEDEAO et le WANEP.
Mamadou Moustapha Seck, coordonnateur adjoint du Bureau national de la CEDEAO, représentant le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, a souligné l’importance stratégique de l’initiative. « Cette rencontre a pour objectif de renforcer les capacités des agents qui travaillent dans les centres nationaux d’alerte précoce de la CEDEAO, afin de leur permettre d’appréhender la question de la criminalité, de la prévenir et d’y apporter des réponses concrètes, tout en utilisant l’intelligence artificielle pour mieux gérer la criminalité transfrontalière », a-t-il déclaré.
Pour Marcel Bossou, administrateur du système ECOWARN, l’IA s’impose comme une réponse à la masse de données produites dans le cadre de la surveillance régionale. « La capacité humaine a des limites. Et c’est en ce sens que l’utilisation de la technologie vient aider l’humain à mieux exploiter les millions de données disponibles pour en extraire les éléments essentiels », a-t-il expliqué. L’IA, selon lui, permet une détection plus rapide des signaux faibles ou des “signatures” dans les données, mais « l’analyste reste le maître du jeu » et « l’humain demeure au cœur du travail d’analyse ».
L’atelier s’inscrit dans le processus de décentralisation du mécanisme régional d’alerte précoce (ECOWARN), lancé par la CEDEAO et adopté en 2014 par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement. Ce mécanisme vise à doter chaque pays membre d’un Centre national de coordination de la réponse (CNC-R), afin d’améliorer la collecte, l’analyse et la réactivité face aux menaces sécuritaires.
Nanténé Coulibaly, analyste principale chargée de la thématique « Crime et Criminalité » à la DAP, a rappelé que « l’alerte précoce, c’est le premier pilier de la prévention des conflits ». Elle a souligné que ces centres nationaux permettent de « gérer les conflits de basse intensité au niveau micro avant qu’ils n’escaladent ». Cette approche, selon elle, renforce l’architecture de paix et de sécurité dans les États membres, en particulier dans le domaine de la prévention.
La sécurité humaine, au cœur du dispositif de la CEDEAO, repose sur cinq axes : gouvernance et droits humains, crime et criminalité, sécurité (terrorisme, extrémisme violent), environnement (sécurité alimentaire et changement climatique), et santé (épidémies et pandémies).
L’un des résultats attendus de cette rencontre est l’élaboration d’un rapport régional sur l’impact des nouvelles drogues psychoactives sur la jeunesse ouest-africaine, une menace émergente qui préoccupe la communauté régionale.
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