L’organisation qui chapeaute le soccer au pays a révélé ces informations cette semaine à la suite d’une réunion de son conseil d’administration. Elle n’a toutefois pas révélé le nom de ces employés ni précisé la nature des sanctions imposées.
«Nous ne pouvons pas donner plus de détails sur ces aspects pour des raisons de confidentialité, mais nous pouvons affirmer que l’ampleur des mesures disciplinaires reflète l’étendue du problème dans de multiples aspects de l’organisation, à des degrés divers, sur plusieurs années, a déclaré Soccer Canada dans un communiqué transmis samedi. Nous avons cherché à comprendre ses causes profondes, d’un point de vue culturel.
«Nous avons depuis mis en place des mesures pour garantir que ces lacunes culturelles ne se reproduisent plus», a-t-on ajouté.
Priestman, l’adjointe Jasmine Mander et l’analyste Joey Lombardi avaient été suspendus un an par la FIFA après que ces deux derniers aient été pris la main dans le sac aux Jeux olympiques de Paris, l’été dernier.
Lombardi a remis sa démission peu après les Jeux olympiques. Priestman et Mander ont suivi, et Priestman dirige maintenant une équipe en Nouvelle-Zélande.
Le secrétaire général «surpris»
Une audience du comité disciplinaire concernant John Herdman, déclenchée par le même scandale d’espionnage, s’est conclue par un avertissement écrit à l’encontre de l’ancien entraîneur du Canada.
«J’ai été surpris par la tournure des événements, a admis le secrétaire général de Soccer Canada, Kevin Blue, samedi, lorsqu’on l’a questionné sur le nombre de personnes au sein du personnel de l’organisation qui étaient impliquées. C’est toutefois notre devoir d’identifier la source du problème et de le régler.»
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