Plusieurs milliers de Québécois ont chaussé leurs souliers samedi et dimanche pour participer à la 11e Grande marche du Grand défi Pierre Lavoie.
L’événement propose des parcours de marche de cinq kilomètres dans 120 villes partout dans la province. Une marche s’est notamment tenue samedi à Québec, tandis qu’une autre va se dérouler dimanche à Montréal.
Parmi les milliers de participants, on retrouve près de 1000 médecins de famille qui réalisent la marche accompagnés de leurs patients, ce qui constitue une fierté pour le fondateur de l’initiative.
«Les médecins de famille sont les pivots d’un changement de culture parce qu’ils sont la première ligne, c’est eux qui connaissent leur patient», a souligné Pierre Lavoie, lors d’une entrevue après la marche à Québec.
«La seule personne qui est la plus crédible, qui a le plus d’influence pour changer une personne, pour lui remettre les mains sur le volant, pour reprendre sa santé en main, c’est un médecin de famille», a-t-il soutenu.
M. Lavoie a avancé que les médecins de famille demandent plus de temps pour leur patient afin d’avoir le temps de créer des prises de conscience.
«Il faut prendre le temps de changer une personne à la fois pour enfin, un jour, réussir à intégrer la prévention dans notre société et dans le système de santé», estime-t-il.
Un mouvement qui porte ses fruits
Après avoir commencé les Cubes énergies dans les écoles il y a près de 20 ans, le triathlète remarque que les premières cohortes d’enfants sont maintenant parents de jeunes qui suivent également ce défi.
«On voit que, quand on perdure dans le temps, on finit par créer quelque chose de plus grand que nous qui fait en sorte que, maintenant, c’est multigénérationnel», a-t-il expliqué.
Selon lui, la marche est la plus belle façon de le démontrer.
«La marche, c’est inclusif, c’est accessible, tout le monde peut le faire», a-t-il indiqué.
Et Pierre Lavoie en voit des exemples à chaque marche à laquelle il participe. Il a notamment été témoin de l’histoire d’un homme qui était incapable de marcher cinq kilomètres il y a trois ans, et qui le fait facilement aujourd’hui.
«La prévention, c’est d’abord la personne qui a de bons comportements», a-t-il rappelé.
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