Le FRAPP voit dans cette séquence, une stratégie bien rodée des puissances impérialistes, pour maintenir leur présence sur le continent africain, sous couvert de lutte contre le terrorisme. Selon le mouvement, ces menaces mises en avant, serviraient de prétexte à une intervention militaire déguisée.
Le FRAPP fustige notamment :
• Le recours au chantage sécuritaire, utilisé comme levier pour asseoir une domination militaire étrangère ;
• La collusion de certains médias dits « néocoloniaux », tels que « Jeune Afrique » et RFI, accusés de relayer une propagande contraire aux intérêts des peuples africains ;
• L’attitude jugée hypocrite de la France, dont les interventions passées au Sahel auraient, selon le FRAPP, aggravé l’instabilité au lieu de la contenir.
Face à cette situation, le mouvement affirme que le Sénégal n’a nul besoin de troupes étrangères pour assurer sa sécurité, mais plutôt de souveraineté, de justice sociale et de gouvernance indépendante.
Le FRAPP appelle à une mobilisation populaire, à la vigilance citoyenne et à un rejet clair de toute forme d’ingérence étrangère, réaffirmant que le Sénégal est un pays souverain, non un terrain d’expérimentation militaire pour des puissances extérieures.
En conclusion, le mouvement panafricaniste appelle les pays de la sous-région à renforcer leur coopération sur des bases égalitaires et souveraines, pour éradiquer durablement le terrorisme, sans dépendre d’agendas extérieurs. « La sécurité en Afrique doit être pensée, dirigée et assurée par les Africains eux-mêmes« , souligne le communiqué, qui réaffirme l’engagement du FRAPP pour une Afrique libre, unie et décolonisée.
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