En cas d’échec de négociations, Washington envisage des sanctions secondaires, visant non seulement Moscou, mais aussi les pays commerçant avec elle. Cela en particulier dans les secteurs du pétrole et de l’armement.
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Il est question, par exemple, d’une augmentation des droits de douane à 25 % sur les produits importés d’Inde, en réponse à son pétrole russe. D’autres surtaxes pourraient suivre si les courses aux hydrocarbures auprès de la Russie se poursuivent.
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Mais Vladimir Poutine ne paraissait pas inquiet, doutant fortement de l’efficacité de ces menaces, estimant dans le même temps les sanctions peu légitimes. Dans les faits, la Russie continue ses ventes d’énergie et mobilise ses exportations pour amortir l’impact des sanctions occidentales. Elle s’appuie aussi sur des échanges commerciaux limités, mais stratégiques, ce qui contribue à préserver une certaine résilience face aux mesures américaines.
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En d’autres termes, même si les États-Unis disposent d’un arsenal d’outils économiques puissants — comme les ultimatums, des sanctions primaires et secondaires, des hausses de droits de douane ciblées — ces mesures peinent à faire fléchir une Russie économiquement résiliente et politiquement déterminée.
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Et cette réunion en Alaska pourrait être seulement un duel diplomatique à haut risque, où l’Ukraine serait la grande absente.
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