Le Chef de l’État insiste sur la nécessité de s’appuyer sur les diagnostics, études, rapports, propositions, conclusions et recommandations élaborés, notamment ceux issus des travaux de la Commission nationale de Réforme foncière (CNRF).
Cette réforme, qualifiée de majeure, doit selon lui accompagner « l’option d’une agriculture moderne et durable favorisant le développement des petites exploitations agricoles familiales, mais également de l’agrobusiness ». Elle devra également permettre une meilleure maîtrise de l’espace national et contribuer à un aménagement du territoire concerté, inclusif et durable, notamment en milieu rural. Elle s’inscrit, en outre, dans le prolongement des dynamiques de décentralisation et de la révision en cours de la loi d’orientation agrosylvopastorale.
Le chef de l’Etat également insisté sur « l’importance d’orienter les réflexions sur la réforme foncière vers l’objectif d’attribution effective de titres de propriété en bonne et due forme aux détenteurs légaux des terres et des parcelles à usage d’habitation, partout au Sénégal. »
Il s’agit, entre autres, de faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière, notamment par la valorisation du foncier comme levier de garantie pour l’obtention de crédit, ouvrant ainsi la voie à un meilleur financement de l’économie rurale.
Par ailleurs, le Chef de l’État a invité le Gouvernement à veiller à la gestion optimale du domaine de l’État et du domaine national. Cela passera par l’amélioration des outils de cartographie et de pilotage du potentiel foncier, mais aussi par la prévention systématique et la résolution des conflits fonciers, de plus en plus récurrents dans certaines zones du pays.
Enfin, il a demandé la préparation d’un plan de communication national sur la réforme foncière projetée, afin de permettre « son appropriation collective par les populations à la base, les collectivités territoriales, les agriculteurs, les éleveurs, les investisseurs et autres opérateurs économiques. »
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