Selon Mme Mbodji Diallo, l’objectif de cette mission est de s’assurer que les préoccupations des travailleurs de l’économie informelle, qui représentent près de 90 % de l’économie nationale, soient dûment prises en compte dans le processus de refonte du code du travail. « L’économie informelle ne doit pas être laissée en rade. Ces travailleurs participent activement à la création de richesses et méritent une protection sociale digne de ce nom », a-t-elle déclaré.
La coordonnatrice du CISEI a, à cet effet, plaidé pour la mise en place d’un guichet à quatre portes, dédié à la couverture maladie, à la sécurité sociale, aux cotisations à l’IPRES et à la fiscalité adaptée aux réalités du secteur informel. Une mesure qui, selon elle, permettrait d’améliorer considérablement les conditions de vie et de travail de millions de Sénégalais évoluant en dehors du cadre formel.
Mme Mbodji Diallo a également insisté sur la nécessité d’un accompagnement à la formalisation des unités économiques informelles. Elle a rappelé que de plus en plus de jeunes, élèves et étudiants, notamment ceux issus des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), effectuent des stages dans ces structures, ce qui renforce la nécessité d’un meilleur encadrement légal et social.
Le CISEI entend ainsi poursuivre sa campagne de sensibilisation dans les autres régions du pays, en vue de recueillir les contributions des acteurs de terrain et de les faire remonter aux autorités chargées de la réforme.
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