«Noah, c’est une grande inspiration, explique le no. 89 du Wild du Minnesota. Sérieusement, il m’en apprend à chaque fois que je le vois. C’est un petit être humain absolument formidable.»
Noah est trisomique. Et Gaudreau est grandement présent dans la vie de l’enfant. Sa sensibilité face à sa condition fait en sorte que le Bromontois s’implique également dans les causes liées à la trisomie 21 dans l’État du Minnesota, son lieu de travail.
Son implication a été reconnue par l’organisation du Wild, qui lui a décerné cette semaine le prix humanitaire Tom-Kurvers, remis au joueur ayant redonné de façon exceptionnelle à la communauté. Gaudreau sera également le candidat de l’équipe à l’obtention du trophée King-Clancy, remis au joueur ayant le mieux représenté les valeurs de leadership sur et à l’extérieur de la patinoire et ayant eu un impact significatif sur sa communauté.
«Quand je m’implique, je ne pense pas à ces affaires-là . Mais c’est certain que ça fait plaisir, que ça fait un p’tit velours.»
—  Frédérick Gaudreau
Tom Kurvers est cet ancien défenseur du Canadien qui est décédé il y a quelques années à la suite d’un courageux combat contre le cancer. Kurvers était directeur général adjoint du Wild au moment de sa mort.
Gaudreau et sa conjointe Kjersten sont eux-mêmes parents du petit Félix, qui est né il y a un peu plus d’un an.
Voir la vie avec son cœur
Frédérick Gaudreau et le Wild, qui ont terminé au septième rang du classement de l’association Ouest de la Ligue nationale, affronteront les Golden Knights de Vegas au premier tour des séries éliminatoires. En 82 matchs cette saison, l’athlète de bientôt 32 ans a amassé 37 points, dont 18 buts, une de ses bonnes récoltes en carrière.
Toujours très terre à terre, Gaudreau affirme que le Wild a affronté de l’adversité pour la peine cette saison avant de réussir à se qualifier pour les séries. Mais on le sent plus émotif, en entrevue à La Voix de l’Est, quand il est question de son filleul.
«On joue au hockey, on travaille fort, mais grâce à Noah, j’ai compris que la vie est beaucoup plus belle quand on la regarde avec le cœur plutôt qu’avec la tête. Avec la vie de fou qu’on mène tout le monde, qu’on gagne sa vie en jouant au hockey ou non, c’est un grand défi de voir les choses de cette façon. Mais lorsqu’on réussi à le faire, on se sent bien, on se sent mieux.»
L’ancien des Cataractes de Shawinigan, des Voltigeurs de Drummondville et des Cantonniers de Magog passera à nouveau du temps pour la peine en compagnie de Noah une fois sa saison terminée.
«Mon filleul m’inspire depuis sa naissance. Et l’impact qu’il a sur moi n’a cessé de grandir depuis. Sans même s’en rendre compte, il me donne tellement. Je l’aime très fort.»
Et ça se sent que ça vient justement du cœur.
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