C’est exactement ce qu’ont vécu les Capitales, qui ont réussi à décrocher deux victoires en trois affrontements contre les Miners de Sussex County.
Les Capitales dominent toujours le classement de la Ligue Frontière du baseball indépendant, avec une fiche impressionnante de 27 gains en 33 matchs. Les Miners, toutefois, ne sont pas loin derrière avec un dossier de 23 victoires et 10 revers.
Le défi était donc de taille pour les hommes de Patrick Scalabrini. «C’était la première fois qu’on les affrontait et [on a réalisé rapidement] que c’est une très, très bonne équipe.»
Blanchis 6-0 vendredi, les Capitales ont bien failli trébucher de nouveau samedi. Mais une poussée de quatre points en huitième manche leur a permis de l’emporter par la marque de 6-4 et de rétablir l’égalité dans la série.
Dimanche, Québec a scellé l’issue de la série avec un gain de 3-0, limitant Sussex County à seulement quatre coups sûrs.
De l’avis du gérant des Capitales, c’est la performance au monticule de ses lanceurs qui a changé les choses.
«Ça commence à devenir notre signature cette saison.»
—  Patrick Scalabrini, gérant des Capitales
Malgré les succès de sa formation, Patrick Scalabrini n’est pas du genre à tenir les choses pour acquises.
Mais la manière dont ses joueurs se sont relevés après avoir subi un cuisant revers lors du premier match lui confirme une chose.
«On est absolument l’équipe à battre, lance-t-il. On n’est pas parfait, on a du succès depuis de la saison, cette série était un gros test et il y en aura un autre prochainement contre Rockland.»
Les Capitales sont devenus la première équipe cette saison à remporter une série victorieuse contre les Miners sur leur terrain.
Profiter de chaque opportunité
La troisième rencontre a été chaudement disputée. Aucune des deux équipes n’a véritablement laissé de marge de manœuvre à l’autre.
Dans un tel contexte, les Capitales ont su tirer profit des rares occasions offensives qui se sont présentées.
Les deux circuits frappés par Christian Inoa — son premier de la saison — et Will Riley — son quatrième — ont tout changé.
«C’est une équipe qui, traditionnellement, ne fait pas de cadeau, un peu comme nous. Il fallait trouver une manière de produire», explique Scalabrini.
Ce dernier aurait souhaité que ses joueurs capitalisent davantage lors de leur présence au bâton, et ainsi faire «le jeu» qui aurait pu faire basculer le match pour de bon en leur faveur.
Perez, maître de la butte
Patrick Scalabrini ne cesse de le souligner depuis le début de la campagne, mais l’ajout de Cleiverth Perez à son personnel de lanceurs change la donne.
Le Vénézuélien a, une fois de plus, donné le ton dimanche, muselant l’adversaire en n’accordant aucun point au cours de ses sept manches de travail.
«Avec les deux derniers matchs, on avait besoin qu’il nous prenne sur ses épaules. On avait besoin que notre as fasse ce genre de boulot là .»
—  Patrick Scalabrini, gérant des Capitales
Les Capitales poursuivent leur voyage à l’étranger et amorceront, mardi, une série de trois matchs face aux Boulders de New York.
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