«Pour avoir de l’élan, il faut une majorité. Il faut avoir des conseillers dans tous les arrondissements», a plaidé le maire sortant, mercredi, lors d’une visite sur la rue Racine, à Loretteville.
D’avis que «d’être au pouvoir, ça permet de transformer les quartiers», il a invité la population à se ranger derrière lui pour faire valoir leurs priorités dans leurs quartiers.
Avec 40 % des intentions de vote en sa faveur, le chef de Québec forte et fière et son équipe se trouvent en avance dans chacun des six arrondissements de la ville de Québec, d’après un sondage Segma—Radio-Canada—Le Soleil publié lundi.
Celui qui a décroché un premier mandat minoritaire — avant d’atteindre la majorité en cours de mandat avec le ralliement de transfuges issus des autres formations politiques — sollicite ainsi une majorité pour «créer une belle ville pour tout le monde, de la banlieue au centre-ville».
Selon M. Marchand, «la démonstration est probante dans les quartiers» lorsque les élus peuvent «parler au maire». «Ça a de l’influence», plaide-t-il.
Le conseil municipal compte 22 élus, incluant le maire.
Des luttes serrées
Or, avec six principaux candidats en lice pour accéder au siège de maire de Québec, celui qui a été élu en 2021 se dit conscient que la lutte sera plus serrée dans certains secteurs.
Si Bruno Marchand est particulièrement fort dans le cœur de la ville, des luttes plus serrées à deux ou à trois se dessinent néanmoins dans certaines périphéries, comme Beauport et La Haute-Saint-Charles.
Devant le discours de «certaines radios» qui appellent à élire des conseillers des autres équipes dans les banlieues pour «bloquer le conseil de ville», le maire sortant prévient que «ce n’est pas vrai que les citoyens dans les districts vont y gagner.»
«Un blocage aurait un effet pervers», met-il en garde.
Craignant «une ville qui tourne en rond», il a réitéré son impression de voir certains de ses adversaires vouloir plonger Québec dans l’«immobilisme».
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