Le gouvernement de transition précise que cette mesure fait suite à l’abrogation de la charte des partis politiques. « Nous sommes dans un processus de réformes », explique Mamani Nassiré, assurant que le processus allait se poursuivre. Une nouvelle loi devra notamment être élaborée pour la gestion de la vie politique malienne.Â
Les partis politiques maliens n’ont cessé, ces dernières semaines, de dénoncer leur dissolution programmée, considérée comme une violation de la Constitution et une atteinte au pluralisme et aux acquis démocratiques. Un mouvement de contestation inédit dans le pays a éclos au début du mois, mais plusieurs de ses figures ont été enlevées par la Sécurité d’État ces derniers jours, réduisant les militants pro-démocratie au silence. « Aucune surprise, nous continuerons de nous battre, même dans l’ombre », commente à chaud l’un d’entre eux.
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