Après des semaines de discussions avec le gouvernement et deux jours d’arrêt de travail qui ont impacté les clients des agences bancaires, d’assurance, de microfinance et même des stations-essence, le Synabef a annoncé la suspension de sa grève, directement depuis la Primature, comme le montrent les images de l’ORTM.
Assis à la table des négociations, Abdoulaye Keïta, secrétaire général adjoint du syndicat, justifie cette suspension « après analyse des garanties données par les autorités pour trouver une solution aux différents points de blocage », sans plus de précisions.
Devant les caméras, le Premier ministre Abdoulaye MaÏga constate également « des avancées notables », dans les discussions et promet de « ne ménager aucun effort pour honorer ses engagements », là non plus sans préciser lesquels.
À la base de la colère du Synabef, l’emprisonnement de deux banquiers, fin février, inculpés pour « complicité de faux et usage de faux », des accusations que le syndicat rejette.
Selon un message interne du secrétaire général d’Ecobank, Seydou Coulibaly, et dont RFI a pris connaissance, le Synabef estime avoir « obtenu des engagements fermes sur la majeure partie de ses quinze revendications », parmi lesquelles la remise en liberté de ses deux cadres dont l’avocat a déposé une demande de libération provisoire, en début de semaine.
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