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La seconde période a pris une tournure plus animée avec un regain de tension. L’Olympiakos a d’abord cru revenir dans le match grâce à Ayoub El Kaabi, auteur d’une tête victorieuse (50e) puis d’un penalty transformé (54e), mais son deuxième but a été annulé avant d’être revalidé pour une main préalable d’Eric GarcÃa. Cette parenthèse favorable aux Grecs a tourné court lorsque Santiago Hezze a été expulsé après un second carton jaune (57e), laissant ses coéquipiers à dix. Le Barça, relancé par cet avantage numérique, a déroulé : Lamine Yamal a transformé un penalty obtenu par Rashford (68e), signant son premier but européen de la saison, avant que l’attaquant anglais ne s’offre un doublé express (74e, 79e) sur deux mouvements d’école.
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Le festival de FermÃn
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Véritable homme du match, FermÃn López a brillé avec un triplé plein de sang-froid et d’instinct. Le jeune milieu catalan, omniprésent entre les lignes, a incarné la philosophie de jeu prônée par Flick : intensité, projection et verticalité. Autour de lui, Pedri et Casadó ont formé un duo axial efficace, alliant maîtrise technique et couverture défensive. Rashford, repositionné en pointe, a retrouvé le sourire et la réussite avec deux buts pleins de détermination. Quant à Lamine Yamal, intenable sur son aile droite, il a encore prouvé que sa maturité dépasse largement son âge. Ce large succès (6-1) propulse le Barça dans une dynamique conquérante, rassurant ses supporters après un début de campagne européenne hésitant.
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Dans l’autre match, à Almaty, le duel entre Kaïrat et Pafos a offert un spectacle bien plus fermé, se soldant par un nul vierge (0-0) au terme d’un match haché et équilibré. Les deux équipes, prudentes dans leurs intentions, ont surtout brillé par leur rigueur défensive. Les Kazakhs, emmenés par le capitaine Martynovich, ont contenu les velléités chypriotes, tandis que Pafos s’est appuyé sur l’expérience de David Luiz pour verrouiller l’axe. Quelques situations chaudes ont émaillé la rencontre, notamment une frappe de Mrynskiy repoussée par Michail et un tir de Domingos Quina frôlant la lucarne d’Anarbekov. Ce partage des points, logique au vu de la physionomie du match, laisse les deux formations encore en quête d’un déclic offensif dans ce groupe où chaque point comptera pour la qualification.
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