Le cabinet du premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré que les corps appartenaient à Ronen Engel, père de trois enfants du kibboutz Nir Oz, et à Sonthaya Oakkharasri, ouvrier agricole thaïlandais tué au kibboutz Be’eri.
Tous deux auraient été tués lors de l’attaque du 7 octobre 2023. L’épouse de M. Engel, Karina, et deux de ses trois enfants ont été enlevés et libérés lors d’un cessez-le-feu en novembre 2023.
Par ailleurs, Israël a menacé de maintenir fermé le poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l’Égypte, «jusqu’à nouvel ordre». Le communiqué du bureau de M. Nétanyahou indique que la réouverture de Rafah dépendra de la manière dont le Hamas remplira son rôle dans le cadre du cessez-le-feu, soit la restitution des dépouilles des 28 otages décédés.
La semaine dernière, le Hamas a restitué 13 corps, dont 12 ont été identifiés comme étant ceux d’otages. Israël a déclaré que l’un des corps restitués n’appartenait pas à un otage.
L’État hébreu a restitué 150 corps de Palestiniens à Gaza, dont 15 dimanche, selon le ministère de la Santé de Gaza, qui fait partie du gouvernement dirigé par le Hamas. Israël n’a ni identifié les corps ni précisé les circonstances de leur décès. Les corps étaient décomposés, noircis et certains étaient édentés. Seuls 25 corps ont pu être identifiés, note le ministère de la Santé.
Les prochaines phases du cessez-le-feu porteront sur le désarmement du Hamas, le retrait israélien et la gouvernance future du territoire dévasté.
L’armée israélienne a déclaré dimanche que des militants avaient tiré sur des soldats dans les zones sous contrôle israélien de Rafah, dans le sud de Gaza. Aucun blessé n’a été signalé. Un haut responsable du Hamas a nié toute implication du groupe. Le Hamas et Israël s’accusent mutuellement de violer le fragile cessez-le-feu.
Par ailleurs, le Hamas affirme que les négociations avec les médiateurs pour entamer la deuxième phase du cessez-le-feu ont débuté.
Le Hamas rejette des allégations américaines
Le groupe a rejeté dimanche les allégations du Département d’État américain, qui affirmait disposer d’informations crédibles faisant état d’une attaque imminente du Hamas contre les habitants de Gaza.
Des combattants dirigés par le Hamas ont affronté au moins deux groupes armés dans l’est de la ville de Gaza, qu’il accuse d’être impliqués dans le pillage de l’aide humanitaire et de collaborer avec Israël.
Ils ont exécuté une poignée de suspects en public, lors de meurtres de rue largement condamnés. Le Hamas a exhorté l’administration américaine à faire pression sur Israël pour qu’il cesse de soutenir les gangs et de «leur offrir un refuge».
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