«Ce projet a besoin de l’appui du fédéral pour se concrétiser rapidement. Si on veut améliorer la mobilité et favoriser l’attractivité de nos territoires, nous devons avoir une collaboration entre les acteurs de tous les paliers», défend Pierre Lefrançois, préfet de la MRC de la Côte-de-Beaupré.
Dans un communiqué transmis jeudi, à quelques heures du scrutin fédéral, la Coalition de l’Est réclame aux candidats en lice de prendre position dans le dossier d’un nouveau lien interrives et de s’engager à participer à son financement.
En plein «sprint final» avant l’élection, l’organisation, qui regroupe près d’une centaine de municipalités, MRC et organisations économiques situées sur les deux rives du fleuve Saint-Laurent insiste sur l’importance d’une contribution fédérale pour voir le projet de troisième lien se concrétiser.
Rappelant qu’Ottawa a soutenu «plusieurs projets d’infrastructures majeurs ces dernières années» au pays, la Coalition de l’Est n’en attend pas moins pour la région de Québec, toujours convaincue des «avantages économiques et logistiques» d’une nouvelle autoroute entre Québec et Lévis.
«Le nouveau lien interrives permettra de compléter le périphérique de la grande région de Québec et de sécuriser le transport des marchandises pour des centaines d’entreprises à l’Est-du-Québec. C’est un projet vital pour notre développement économique et pour la mobilité des régions», réitère Alain Vallières, maire de Saint-Vallier et directeur de Développement économique Bellechasse.
La Table régionale des élus municipaux de la Chaudière-Appalaches (TREMCA), est d’avis que le troisième lien «ne doit pas être un enjeu partisan» et qu’il répondrait à un «besoin reconnu».
La Coalition demande aussi à la ministre des Transports Geneviève Guilbault de faire valoir l’importance du financement fédéral pour ce projet qui «dépasse largement les enjeux locaux».
Jusqu’ici, le troisième lien Québec-Lévis n’a trouvé d’appui ferme que chez le Parti conservateur du Canada et son chef, Pierre Poilievre.
Les chefs libéral et bloquiste, Mark Carney et Yves-François Blanchet, attendent pour leur part que le gouvernement Legault précise la forme, le coût et l’échéancier du mégaprojet avant de se positionner.
Au Nouveau parti démocratique (NPD), le chef Jagmeet Singh a pour sa part fermé la porte à appuyer un éventuel troisième lien dans la région de Québec.
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