Le secteur manufacturier en a pris pour son rhume depuis l’élection du président américain, en 2024. Et ce tango entre les États-Unis et le Canada (pas seulement avec notre pays) ne semble pas s’essouffler, puisque la Maison-Blanche ne lâche pas le morceau sur les droits de douane.
Parmi les récentes victimes de la baguette magique de l’Oncle Sam, on retrouve le bois d’œuvre et les entreprises d’armoires de cuisine, de meubles-lavabos et de produits rembourrés en bois.
La bonne nouvelle, c’est que nos manufacturiers en ont dans le ventre. Ils ont vu neiger: ils savent comment développer et percer de nouveaux marchés à l’étranger et s’adapter en période de crise.
Oui, nos gouvernements doivent les accompagner dans ces changements, mais ils doivent surtout éviter de faire du tort avec des mesures qui ont un impact sur la productivité. Un clin d’œil ici aux règles d’immigration qui pourraient nuire à certains travailleurs étrangers temporaires.
Il faut garder en tête que l’automatisation et la robotisation, même s’il s’agit de solutions pour améliorer l’efficacité, ont tout de même leurs limites. Le savoir et l’huile de coude seront toujours nécessaires. Il faut aussi trouver d’autres avenues afin que nos compagnies augmentent leur productivité.
Le secteur manufacturier est un organe vital de notre économie et il faut y faire attention alors que l’industrie a son lot de défis.
C’est pourquoi Le Soleil a décidé de dédier ce nouveau magazine à ce secteur qui sert de gagne-pain à des certaines de milliers de personnes au Québec et dont les produits sont au cœur de notre quotidien.
De la fabrication des pelles à neige, aux autocars ou encore aux petits gâteaux et aux biscuits, vous pourrez découvrir dans cette édition différentes PME ou multinationales qui ont pris racine dans leur région.
Des joueurs comme Leclerc, Garaga, Prevost, De Bois Blouin, Matelas Dauphin ou Garant, pour ne nommer qu’eux, qui ont su s’adapter et se réinventer au fil des ans pour traverser des turbulences.
Vous pourrez aussi en découvrir davantage sur une entreprise qui se targue d’être le maître de la gaufre du Québec, soit Bel-Gaufre.
La Carte blanche est signée par la présidente de Jambette, Marie-Noël Grenier, qui rappelle qu’investir dans une entreprise avec des installations au Québec permet de se soutenir «des emplois de qualité, encourage l’innovation et, surtout, valorise notre savoir-faire unique».
Vous savez, elle a raison! En cette période de défis pour le secteur manufacturier, il faut encourager davantage les compagnies qui font briller l’économie de nos régions.
Comme toujours, le magazine est disponible en papier et en version électronique intégrale.
Bonne lecture!
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