Le groupe Blue Rodeo, Souldia, Damien Robitaille et Maten s’ajoutent aux quelques artistes déjà confirmés, comme Cœur de Pirate, Patrick Norman, Shaushiss Fontaine et Innutin.
Le directeur du festival, Normand Junior Thirnish-Pilot, en a fait l’annonce, mardi matin, sur les ondes de la radio innue CKAU. D’autres noms devraient être révélés d’ici le 30 juin, indique-t-il.
Une trentaine de groupes et d’artistes occuperont les 2 scènes principales du festival du 30 juillet au 3 août. Lors de cette 41e édition, les festivaliers pourront notamment assister aux prestations de Paul Daraîche et filles, DJ Indians, David Hart, Bill St-Onge, DeeDee Austin, Ken Mestenapeo, Benjamin Fontaine et Matthiew mak Laurence Jourdain.
Du 2 au 3 août, les festivités organisées dans le cadre du Pow-Wow de Uashat mak Mani-Utenam s’ajouteront à celles du festival.
L’année de tous les records
L’année dernière, la 40e édition du festival s’est démarquée en fracassant des records d’achalandage. Quelque 30 000 festivaliers se sont déplacés, à Mani-Utenam, près de Sept-Îles, pour prendre part à l’événement. Parmi eux, 12 000 étaient présents pour assister au spectacle de la principale tête d’affiche, Bryan Adams.
«Bryan Adams, ça a toujours été un rêve pour les gens. J’ai encore un peu de misère à y croire», laisse tomber le directeur du festival, en entrevue avec Le Soleil.
Pour Normand Junior Thirnish-Pilot, l’engouement constaté l’année dernière témoigne de l’importance du festival dans l’univers culturel de la Côte-Nord et permet de nourrir le sentiment de fierté au sein de la communauté innue de la région.
«J’essaie de faire comprendre à ma Nation qu’on le mérite et qu’on est capable de faire comme à Montréal.»
Sans alcool
Organisé sur le site d’un ancien pensionnat autochtone, le Festival Innu Nikamu est — et a toujours été ― entièrement sans alcool, souligne le directeur.
«Presque tous ceux qui sont allés dans les pensionnats ont développé un problème de dépendances, témoigne-t-il. Maintenant, on se réapproprie cet endroit.»

L’absence de vente et de consommation de breuvages alcoolisés permet non seulement de créer une «ambiance familiale», mais laisse également place à la découverte culturelle, estime M. Thirnish-Pilot.
«La connexion entre les festivaliers et les artistes est sincère parce qu’il n’y a pas d’alcool. L’euphorie est créée par la musique, par l’art et par ce qui se passe sur la scène.»
Les laissez-passer pour prendre part à la 41e édition du Festival Innu Nikamu seront en vente bientôt.
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