Dimanche dernier, le syndicat de Métallos, affilié à la FTQ, avait fait savoir que ses membres chez ArcelorMittal à Fermont et Port-Cartier avaient rejeté l’offre patronale et s’étaient dotés du même souffle d’un mandat de grève. Et les votes de grève étaient très forts, allant de 95 % à 99,8 %, selon l’unité d’accréditation syndicale.
Ces 2500 syndiqués travaillent à la mine de Mont-Wright et de Fire Lake à Fermont, à l’usine de bouletage de Port-Cartier, au port et au chemin de fer de Port-Cartier.
Ils sont aussi employés de bureau et techniciens de la force protectrice (pompiers, agents de sécurité et techniciens en protection incendie) à Port-Cartier et Fermont.
Le contenu de l’entente de principe n’a pas été dévoilé, le syndicat en gardant la primeur pour ses membres, comme c’est habituellement le cas en pareille circonstance.
«On est en train d’organiser les assemblées pour nos membres. On va organiser ça dans les prochains jours. Une fois que ça va être organisé, on va communiquer avec nos membres via leur page Facebook pour indiquer quand seront les assemblées pour leur présenter l’entente», a indiqué Marc Tremblay, représentant syndical des Métallos, en entrevue.
Interrogé à savoir s’il était confiant pour la suite des choses, il a répondu: «Nous, on pense que la proposition, ou ce sur quoi on s’est entendu avec l’employeur, répond à la hauteur des attentes des membres. Donc nous, on va aller la proposer en assemblée, on va la recommander et on va aller valider avec nos membres», a résumé M. Tremblay.
Lire l’article original ici.