Contrairement à d’autres années, le 1er mai 2025 n’est pas vu comme un jour de fête, mais comme un moment de mobilisation et de résistance.
Principales critiques adressées au pouvoir
Licenciements massifs : Plus de 30 000 travailleurs des services publics, y compris des titulaires de contrats à durée indéterminée, ont été arbitrairement licenciés.
Atteinte à la liberté d’expression : Fermeture de plus de 380 organes de presse, emprisonnement de journalistes et chroniqueurs critiques envers le pouvoir.
Démantèlement de la protection sociale : Suspension des bourses familiales depuis près d’un an, impactant plus de 300 000 ménages vulnérables.
Répression politique : Arrestations ciblées d’opposants et d’entrepreneurs nationaux, transformant la « reddition des comptes » en règlement de comptes politiques.
Crise économique et sociale : Pauvreté galopante, précarité alimentaire accrue (« Gobar jaasi » généralisé même dans les familles jadis aisées), chute de la note souveraine du pays et risque d’intervention du FMI.
Exigences principales
Réintégration immédiate des travailleurs licenciés de façon injuste, à inclure dans les négociations en cours entre l’État et les syndicats.
Arrêt des pratiques autoritaires et respect des libertés démocratiques fondamentales.
Solidarité active avec les travailleurs victimes du « massacre social » et appel à la constitution d’un large front de résistance, regroupant travailleurs et forces démocratiques.
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