9:58 pm - 18 juin, 2025

En Afrique du Sud, les recherches continuent une semaine après de graves inondations qui ont frappé la province du Cap-Oriental, dans le sud-est du pays. Pour l’instant, le bilan humain est d’au moins 90 morts.
 
Le 10 juin 2025, de très fortes pluies ont provoqué des glissements de terrain et plusieurs rivières sont sorties de leur lit, inondant une vingtaine de villages. La zone la plus touchée se trouve autour de la ville de Mthatha, à proximité de là où est né Nelson Mandela.
 
Par endroit, les eaux de crue ont atteint plus de 4 mètres de hauteur et des milliers de maisons, routes, écoles et établissements de santé ont été recouverts de boue, explique Ali Sablay, porte-parole de l’ONG Gift of the Givers, qui procède aux opérations de recherches.
 
« Des parents étaient là, à espérer qu’on retrouve les corps de leurs enfants »
« Pour la première fois, on a pu prendre un hélicoptère et survoler la zone inondée afin de voir dans quel état se trouve Mthatha et les villages environnants, explique-t-il au micro d’Alexandra Brangeon. Et je peux vous dire que certains endroits sont totalement détruits. L’eau est montée tellement haut, qu’on a vu des matelas, des frigos, des meubles coincés dans les arbres. Cela vous donne une indication de la violence du courant. De nombreuses maisons sont totalement détruites. Et ce qui est très triste, c’est que de nombreux fermiers ont perdu tout leur bétail qui a été emporté par les eaux. Par endroit, le long de la rivière, on peut voir des dizaines de vaches qui gisent dans les débris ».
 
Ali Sablay poursuit : « Et il y a encore des disparus. Les premiers à avoir été signalés, c’est un bus scolaire : on a retrouvé 8 enfants et le conducteur, mais il manque encore 3 ou 4 enfants. Et quand nos équipes sont arrivées pour participer aux recherches, on voyait les parents qui étaient là, à nous regarder toute la journée, à attendre et à espérer qu’on retrouve les corps de leurs enfants. »
 
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui s’est rendu sur les lieux vendredi, a estimé que cette catastrophe était due au dérèglement climatique, soulignant que les flots ont parfois dépassé les quatre mètres de haut. La neige et les fortes pluies sont fréquentes pendant l’hiver en Afrique du Sud, mais le pays est aussi très vulnérable aux fluctuations météorologiques et au changement climatique, qui augmente la fréquence et la sévérité des sécheresses, des inondations et des incendies, selon le Fonds vert pour le climat, un organisme de l’ONU.

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