Le grand syndicat pancanadien disposait d’un mandat de grève et allait pouvoir l’exercer à compter du 22 juin. Cela aurait pu perturber les services ferroviaires passagers partout au pays.
Unifor, qui est affilié à la FTQ au Québec, précise que «cette entente de principe prévoit des gains en matière de salaires, de sécurité d’emploi et de conditions de travail». Il n’en a pas encore dévoilé les détails, préférant en garder la primeur pour ses membres, comme c’est habituellement le cas en pareille circonstance.
Les assemblées pour permettre aux membres de se prononcer sur cette entente auront lieu dans les prochaines semaines, a fait savoir Unifor vendredi.
Le Conseil 4000 et la section locale 100 d’Unifor représentent les salariés qui travaillent dans les gares de VIA Rail, à bord de ses trains, dans ses centres de maintenance, au Centre clientèle et dans ses bureaux administratifs.
Le litige portait notamment sur un système de gestion des horaires désigné sous le nom de «tableaux de réserve des services à bord», qui faisait que les salariés avaient trop peu d’heures de travail pour dégager un revenu suffisant, avait expliqué Unifor, lorsque les négociations étaient en cours.
Durant ces négociations, VIA Rail s’était dite «déterminée à négocier une entente juste et raisonnable, tout en restant concurrentielle» et en offrant un service de qualité.
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