Les faits se sont déroulés dans la matinée du lundi 20 octobre, à Tambindjé, un district de Dabiss-centre situé à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture. Selon des témoins, l’homme aurait utilisé un coupe-coupe pour découper sa victime. Le dossier est désormais entre les mains de la justice de Boké.
Contacté dans l’après-midi par notre correspondant, Amara Sampou, président de la délégation spéciale de Dabiss, est revenu sur les circonstances du crime.
« C’est hier matin que l’accusé, le maître coranique Mamadou Oury Barry, est parti dans son champ d’arachide avec ses disciples. Alors qu’il décortiquait l’arachide, ses élèves, qui travaillaient dans son deuxième champ de riz, sont venus lui dire qu’un oiseau les avait effrayés là -bas. Mais son premier champ d’arachide est séparé du champ de riz par une forêt. Du coup, il est parti là -bas. Chemin faisant, il s’est croisé avec cette vieille âgée à peu près de 70 ans. C’est là -bas qu’ils se sont bagarrés jusqu’à ce que le monsieur parvienne à découper la dame en plusieurs morceaux, en l’égorgeant », déclare-t-il, la gorge serrée.
Selon notre interlocuteur, tout serait parti d’un soupçon de sorcellerie. Le marabout aurait accusé sa belle-mère de pratiques occultes avant de commettre l’irréparable.
« Quand on a attrapé le monsieur, il parlait des choses là -bas comme un fou. Il dit qu’il se bagarrait avec un animal, et c’est quand il a fini de découper l’animal qu’il s’est rendu compte que c’était un être humain », précise, d’une voix tremblante, le président de la délégation spéciale de Dabiss.
Face à la stupeur et à la colère suscitées par cet acte macabre, les autorités locales appellent au calme. Amara Sampou exhorte la population à garder son sang-froid et à faire confiance à la justice.
Aux dernières nouvelles, le présumé meurtrier se trouve à la sûreté de Boké, en attendant son transfèrement devant les juridictions compétentes, rapporte ledjely
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