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Annoncé sur le départ par la presse américaine, Mike Waltz était sous pression depuis mars, lorsqu’un journaliste du magazine The Atlantic a mis au jour une faille de sécurité majeure  en révélant qu’il avait été ajouté par mégarde à un groupe de discussion à propos de frappes américaines imminentes contre les rebelles Houthis du Yémen, sur la messagerie Signal.
C’est lui, le conseiller à la sécurité nationale qui avait ajouté le journaliste à un groupe de discussion sur des frappes américaines contre les Houthis au Yémen. Un groupe comprenant le ministre de la Défense Pete Hegseth et créé sur la messagerie Signal. Une messagerie cryptée, mais privée et qui ne fait pas partie des outils approuvés pour discuter des questions relatives à la défense. On sait que Donald Trump avait été mécontent, mais qu’il avait indiqué vouloir voir comment l’affaire allait se dérouler. Mike Waltz, ancien officier des forces spéciales de l’armée américaine, avait endossé la « responsabilité » de l’affaire.Â
On a appris ensuite qu’il échangeait sur des questions relatives à son travail via un service de courrier électronique privé et que son équipe avait créé d’autres groupes du même genre sur Signal.
Plusieurs membres du conseil de sécurité nationale ont aussi été congédiés après la visite à la Maison Blanche de l’influenceuse d’extrême droite Laura Loomer. Devant toute l’équipe, elle avait mis en cause leur loyauté. D’ailleurs, après l’annonce du départ de Mike Waltz, elle a indiqué au média en ligne Politico que celui-ci a été « loomerisé ».Â
Steve Witkoff , dont le président républicain a fait son émissaire pour les négociations avec la Russie, d’une part, et l’Iran et son programme nucléaire, d’autre part, est bien placé pour succéder à Mike Waltz, selon la presse américaine.
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