Mercredi, Le Soleil rapportait que le ministère de la Sécurité publique (MSP) avait choisi de retirer le détecteur de drones à la prison de Québec. «Le problème qu’on a avec Québec, c’est qu’on avait trop de faux positif», réagit le ministre François Bonnardel, lors de l’étude des crédits du ministère de la Sécurité publique jeudi à l’Assemblée nationale.
Il assure que de «nouvelles technologies» seront ajoutées dans les prochains mois, ou années, pour faire face à ce problème récurrent. Elles seront annoncées d’ici la fin de la session parlementaire, le 6 juin.
«Les systèmes qui sont là , ce sont des systèmes qui datent, qui ont fait le travail dans une certaine mesure, mais qui aujourd’hui ne répondaient pas aux exigences que nous souhaitions», explique M. Bonnardel.
Des brouilleurs d’ondes?
La députée libérale Jennifer Maccarone a profité de l’étude des crédits pour interpeller le ministre à ce sujet. «Les établissements de détention sont rendus des aérodromes», a-t-elle dénoncé.
Le ministre dit être sensible à ses préoccupations. «Ça m’écœure tout comme vous de voir, presque jour après jour dans les centres de détention du Québec, des livraisons. Ça m’écœure royalement», a-t-il pesté.
La possibilité d’ajouter des brouilleurs d’ondes sur le terrain des prisons est toujours à l’étude. «Je ne veux plus de livraisons. Je ne veux plus de cellulaires. Je ne veux plus de pics en dedans.»
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