Bien sûr, différents facteurs expliquent cette variation sur le marché de la Bourse du café. Parmi eux, on retrouve les événements climatiques, des sécheresses aux inondations.
Outre le café, d’autres produits consommés dans notre quotidien pour quelques dollars sont victimes, eux aussi, des changements météorologiques à travers le monde.
Ces bouleversements climatiques ont des répercussions réelles sur l’environnement, mais aussi sur votre portefeuille. On ne peut rester de glace devant cette situation.
Comme société, il faut agir et investir encore davantage dans la recherche de solutions.
Les entreprises alimentaires ne peuvent pas miser seulement sur la réduflation comme remède aux prix élevés. Elles ont la responsabilité de mettre en place des mesures écologiques et durables, tout comme les gouvernements et les municipalités. Les citoyens doivent aussi se mobiliser.
Le café n’est qu’une image parmi d’autres pour illustrer la crise climatique, car il est acquis que ce sujet capte davantage l’attention des lecteurs que les chablis ou les épidémies d’insectes dans les forêts québécoises. Ou encore, le gel des sols, les défis de l’agriculture ou les hivers plus courts.
Malheureusement, des gens roulent encore les yeux lorsqu’on aborde ces sujets.
Pourtant, 2024 a été l’année la plus coûteuse de l’histoire en assurance au Canada pour les dommages causés par des catastrophes naturelles. Difficile de faire l’autruche.
Les changements climatiques et les catastrophes naturelles ont des répercussions sur les entreprises, votre garde-manger, les attractions touristiques, l’agriculture, les infrastructures, et j’en passe.
Il faut se questionner sur le type de société que nous voulons offrir à nos enfants.
C’est pourquoi l’équipe des affaires du Soleil a choisi de consacrer ce nouveau magazine à ce problème et de présenter des entreprises d’ici qui se sont adaptées grâce à des plans de carboneutralité ainsi que des technologies vertes qui peuvent aider à surmonter les défis.
Comme le projet de la compagnie Hoola One, qui a développé des outils de collecte pour aspirer les particules de plastique et décontaminer les sols ou les berges, ou encore l’application mobile SnapCycle, qui permet aux consommateurs d’identifier rapidement si des objets sont recyclables à partir d’une photo. Le but : faciliter la vie des gens.
Notre chroniqueur scientifique Jean-François Cliche s’interroge aussi sur le réel coupable du réchauffement climatique. Est-ce bien notre faute?
La Carte blanche de ce magazine est signée par le directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique, Luc-Alain Giraldeau, qui évoque une étude de Québec Net Positif en collaboration avec le consortium scientifique Ouranos révélant qu’environ une entreprise québécoise sur deux a été victime des bouleversements climatiques au cours de la dernière année.
Vous pouvez lire tous les textes dans la version électronique intégrale.
Bonne lecture!
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